Si certains doutent d’eux-mêmes en permanence et n’osent pas se lancer dans l’inconnu, d’autres en revanche n’ont peur de rien. C’est le cas de Samantha Avril, cette femme ayant défrayé la chronique à plusieurs reprises. Récemment, elle a décidé de tenter sa chance en tant que journaliste sportif, au Journal de Saône-et-Loire (JSL).
Samantha Avril avait été mise en examen en septembre 2020 pour « pratique illégale de la médecine, mise en danger de la vie d’autrui, blessures involontaires, faux et usage de faux » et pour « escroquerie ». Une instruction judiciaire avait été ouverte en 2020 par le tribunal de Chalon-sur-Saône. Cette fois-ci, L’usurpatrice s’est portée candidate pour devenir journaliste au service des Sports du JSL.
Le JSL a tout d’abord cru à une plaisanterie
L’information a été rapportée par le Journal de Saône-et-Loire lui-même, puisque c’est lui qui a reçu sa candidature. Il explique avoir cru qu’un petit plaisantin se faisait passer pour la trentenaire – « connue chez nous dans les pages Faits divers », a précisé le média – mais il s’est aperçu par la suite qu’il n’en était rien.
Le JSL a « cru rêver » en constatant que Samantha Avril voulait être « journaliste sportif ». Dans la lettre accompagnant son CV, elle précisait être « à la recherche d’un nouveau challenge ». Aimant écrire et aimant le sport, elle assurait être capable d’apporter au JSL « les aptitudes indispensables pour être à la hauteur des missions propres à cet emploi ».
Une « maladresse », selon son avocate
Elle a mentionné être titulaire d’une licence en lettres modernes, stipulant ses expériences en tant qu’assistante d’éducation, de 2017 à 2020, sans mentionner le lieu. Elle aurait également réalisé un stage de secrétariat, au sein même du JSL, en 2004. Elle n’a joint aucun diplôme à sa candidature. Après avoir reçu cette dernière, le JSL a contacté la fausse généraliste, mais l’appel a été très vite écourté. « Vous savez que notre journal a parlé de vos nombreux déboires avec la justice ? » lui a spécifié le média par téléphone. « Oui, je le sais », a-t-elle répondu, puis a raccroché dans la foulée.
De son côté, l’avocate de Samantha Avril a indiqué que sa cliente respectait son contrôle judiciaire et avait donc le droit de chercher du travail, soulignant une « maladresse » de sa part.
Mise en examen pour avoir exercé la médecine avec des diplômes contrefaits à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire) en 2020, Samantha Avril est ensuite devenue institutrice remplaçante. Elle a travaillé dans une école primaire du Beaujolais durant une semaine, sans aucun diplôme, avant d’être démasquée. Elle s’était par ailleurs présentée à l’Inspé de Mâcon (Institut National Supérieur du Professorat et de l’Éducation), qui forme les futurs professeurs destinés à enseigner à l’école primaire (premier degré), dans les collèges et lycées (second degré), et les futurs Conseillers principaux d’éducation (CPE).
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.