Le nouveau ministre des Solidarités Damien Abad se retrouve confronté à des accusations de viols datant de 2010 et 2011. La Première ministre Élisabeth Borne a assuré qu’il n’y aura « aucune impunité » concernant les agressions sexuelles.
« Bien évidemment, je n’étais pas courant (…). J’ai découvert l’article de Mediapart hier, je n’ai pas plus d’éléments que le fait que l’affaire a été classée sans suite. Je peux vous assurer que s’il y a de nouveaux éléments, si la justice est à nouveau saisie, on tirera toutes les conséquences de cette décision », a déclaré la Première ministre le 20 mai aux médias en marge d’un déplacement dans le Calvados.
« Sur tous ces sujets de harcèlement, d’agression sexuelle, il ne peut y avoir aucune impunité pour que les femmes qui peuvent être victimes d’agression, de harcèlement puissent libérer leur parole », a rajouté Élisabeth Borne.
« Des gestes qui me sont tout simplement impossibles à raison de mon handicap »
De son côté, Damien Abad ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées, a indiqué dans un communiqué : « Je conteste avec la plus grande force ces accusations. » « Ces accusations relatent des actes ou des gestes qui me sont tout simplement impossibles à raison de mon handicap », s’est défendu Damien Abad, atteint d’une maladie rare, l’arthrogrypose, qui bloque ses articulations et réduit sa mobilité.
Les affaires classées sans suite
Le parquet de Paris a confirmé « qu’une première plainte déposée pour des faits de viol a été classée sans suite le 6 avril 2012 du fait de la carence de la plaignante ». Et qu’une « deuxième plainte déposée par la même plaignante pour les mêmes faits a été classée sans suite le 5 décembre 2017, après une enquête préliminaire, faute d’infraction suffisamment caractérisée ».
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