Gérald Darmanin ne sera plus ministre de l’Intérieur en cas de défaite de la majorité aux élections législatives le 7 juillet, et ce même avant l’ouverture des Jeux olympiques, a-t-il déclaré vendredi à l’AFP.
« Si jamais le RN ou LFI venaient à l’emporter, je ne serai en aucun cas ministre de l’Intérieur, même pour quelques semaines supplémentaires », a dit M. Darmanin. « Si nous perdons les élections nationalement, nous n’avons plus de légitimité » et « je n’irai pas travailler avec M. Bardella ou M. Mélenchon », a-t-il insisté.
« Les JO ont été bien préparés, tout le monde le sait et tout le monde le salue », a-t-il poursuivi, interrogé sur les conséquences d’un changement de ministre à quelques jours de l’ouverture des Jeux (26 juillet -11 août). « Même M. Bardella a salué le fait que les JO étaient bien préparés et qu’il y avait un bon ministre de l’Intérieur », a-t-il encore dit.
Plus flou sur son avenir
Gérald Darmanin, en poste à Beauvau depuis bientôt quatre ans, est resté plus flou sur son avenir en cas de victoire du camp présidentiel. « Si jamais le président de la République devait avoir une majorité, c’est lui qui choisirait son gouvernement. J’imagine qu’il y a aura un changement gouvernemental et évidemment, dans ce cas, je serai à la disposition du président de la République », a-t-il avancé.
« S’il pense que je suis utile à ce poste ou à un autre, j’étudierai la proposition du président de la République et je servirai mon pays comme je l’ai toujours fait », a-t-il encore dit. « Si jamais je devais être battu comme député, évidemment je ne continuerais pas à être ministre, c’est normal. Quand on fait de la politique, il faut être élu », a-t-il estimé.
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