Ce lundi 2 novembre, sur Twitter, l’hommage à Samuel Paty (décapité le 16 octobre par un islamiste) a fait rire de nombreux élèves qui n’ont pas hésité à dire le fond de leur pensée sur le réseau social.
Lundi matin, de nombreux messages désobligeants d’élèves ont été publiés sur Twitter pour l’hommage à Samuel Paty : « T’as vraiment cru que j’allais faire leur minute de silence ? », « Ptdr j’ai récité la fatiha pendant la minute de silence pour pas rigoler », « Purée, y a la minute de silence, je rigole sous mon masque », et ainsi de suite, rapporte Valeurs actuelles, qui a compilé certains messages avant qu’ils soient supprimés :
?“J’ai rigolé pendant la minute de silence” : sur Twitter, des dizaines de messages se moquent de l’#hommage à #SamuelPaty. #ConflansSainteHonorine https://t.co/nICsHQgPfR
— Valeurs actuelles ن (@Valeurs) November 2, 2020
Partout dans les établissements scolaires français, il était prévu d’observer ce lundi une minute de silence en hommage à Samuel Paty, décapité par un islamiste le 16 octobre 2020 pour avoir montré à ses élèves une caricature de Mahomet par Charlie Hebdo.
Après la minute de silence, les professeurs devaient faire la lecture de la lettre de Jean Jaurès et organiser si possible un temps pédagogique concernant la question de la liberté d’expression.
À noter que du côté de Nantes, la situation a mal tourné, puisque les récalcitrants ne se sont pas « contentés » de rire ou de réciter des sourates du Coran pendant la minute de silence, relate France Bleu. En effet, au lycée Gaspard Monge La Chauvinière, vers 9 h 45, soit 15 minutes avant le début de l’hommage, une trentaine de personnes cagoulées se sont présentées devant le portail et ont lancé divers projectiles, notamment des barrières et des plots de chantier, en direction des enseignants.
Une pensée particulière pour les #enseignants du LP La Chauviniere à Nantes lors de l’hommage à #SamuelPaty ce matin :https://t.co/wwa9qXCHrB
— SNALC Nantes (@snalc44) November 2, 2020
N’ayant pas réussi à les atteindre, le groupe d’individus a ensuite tenté de bloquer l’entrée du lycée, avant de prendre la fuite à l’arrivée de la police. Sur place, les policiers ont interpelé seulement un individu, âgé de 18 ans. Déjà connu des services de police, le jeune homme portait une bouteille de liquide inflammable, deux briquets et deux bouteilles d’acide. L’enquête se poursuit.
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