INTERNATIONAL

De nouvelles frappes de Londres et Washington pour réduire la capacité de nuire des terroristes Houthis

janvier 23, 2024 16:45, Last Updated: janvier 23, 2024 18:19
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Le Royaume-Uni va continuer à « réduire la capacité » des Houthis à mener des attaques en mer Rouge, a averti mardi le ministre des Affaires étrangères britannique David Cameron, après de nouveaux bombardements par Londres et Washington contre les terroristes yéménites.

« Depuis que nous sommes passés à l’action il y a dix jours, les Houthis ont lancé plus de douze attaques contre des navires en mer Rouge », a déclaré à des journalistes le ministre britannique, qualifiant ces attaques d’« illégales » et d’« inacceptables ».

« Ce que nous avons fait à nouveau, c’est envoyer le message le plus clair possible que nous continuerons à réduire la capacité (des Houthis) à mener ces attaques », a déclaré le ministre. « Nos paroles et avertissements sont suivis d’action », a également dit David Cameron.

Les forces américaines et britanniques ont mené dans la nuit de lundi à mardi de nouveaux bombardements au Yémen contre les terroristes Houthis qui se disent toujours « déterminés » à poursuivre leurs attaques en mer Rouge, en soutien aux Palestiniens de Gaza. « Les frappes d’aujourd’hui ont visé précisément un site souterrain de stockage des Houthis et des sites de missiles et de surveillance aérienne des Houthis », ont indiqué dans un communiqué conjoint les forces armées américaines et britanniques.

Huit cibles houthies visées

Washington et Londres ont indiqué avoir visé huit cibles houthies, selon ce communiqué signé aussi par le Canada, l’Australie, Bahreïn et les Pays-Bas, qui ont « soutenu » l’opération sans y participer directement. Il s’agit de la seconde opération conjointe des armées américaines et britanniques depuis début janvier contre les Houthis.

Selon l’agence de presse des Houthis, Saba, les forces américano-britanniques ont visé la capitale Sanaa et plusieurs provinces du pays. Et selon la chaîne des Houthis, Al-Masirah, des frappes ont ciblé la base militaire d’Al-Dailami, située au nord de Sanaa.

Un mois aux Américains et Britanniques pour partir

Les rebelles Houthis du Yémen ont donné un mois aux Américains et Britanniques travaillant pour l’ONU et les organisations humanitaires dans les zones sous leur contrôle pour partir. Dans un courrier daté du 20 janvier et partagé sur les réseaux sociaux, les autorités de Sanaa, la capitale contrôlée par les Houthis, ont informé le bureau du Coordonnateur résident des Nations unies au Yémen, et à « travers lui toutes les organisations humanitaires » que leurs employés ayant la nationalité américaine ou britannique avaient un mois pour « se préparer à quitter le pays ». « Ils doivent être prêts à partir dès l’expiration de ce délai », selon le document. Un responsable des Nations unies a confirmé avoir reçu ce mémo. « L’ONU et ses partenaires attendent de voir quelles seront les prochaines étapes », a-t-il affirmé à l’AFP sous couvert de l’anonymat. Basé à Sanaa, le coordonnateur humanitaire pour le Yémen, Peter Hawkins, est lui-même britannique.

Les terroristes Houthis contrôlent une bonne partie du Yémen, après près d’une décennie de guerre contre les forces du gouvernement, appuyé lui par l’Arabie saoudite. Les Houthis avaient revendiqué lundi une attaque contre un navire militaire américain.

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