De toute l’Europe, une mobilisation éclair contre le pacte de l’ONU sur les migrations

11 décembre 2018 12:48 Mis à jour: 11 décembre 2018 12:48

Une mobilisation éclair de nationalistes européens, et plus largement de citoyens, de l’est à l’ouest du continent, inquiets contre un pacte mondial pour réguler les migrations, a rallumé les querelles politiques sur ce sujet toujours brûlant qui paralyse la coopération des États.

Le document négocié sous l’égide de l’ONU est à l’origine d’une crise politique en Belgique au sein de la coalition gouvernementale du libéral Charles Michel, mis sous pression par les nationalistes flamands de la N-VA opposés à ce texte.

En Slovaquie, le ministre des Affaires étrangères Miroslav Lajcak, ancien diplomate des Nations Unies, vient de claquer la porte du gouvernement en réaction à la décision de son pays de rejeter le pacte.

Le chancelier conservateur autrichien Sebastian Kurz essuie de cinglantes critiques depuis qu’il s’est rallié aux vues de son partenaire d’extrême droite FPÖ pour boycotter le texte.

Lors du sommet international organisé à Marrakech, les 10 et 11 décembre, sept pays de l’UE (Hongrie, Autriche, Pologne, République tchèque, Slovaquie, Bulgarie, Lettonie) ont annoncé qu’ils n’enverraient pas de représentants au Maroc valider le document qu’ils avaient pourtant adopté, comme tous les pays de l’ONU à l’exception des États-Unis, en juillet dernier.