Donald Trump a mis en garde les dirigeants du monde contre le « spectre » du socialisme et du communisme qu’il a qualifié de l’un des plus graves défis auxquels sont confrontés les pays. On sait que, selon la théorie marxiste, le socialisme représente la première étape du communisme.
« Il a détruit des nations et détruit des sociétés », a-t-il déclaré le 24 septembre dans son discours à l’Assemblée générale des Nations Unies à New York.
« Les événements au Venezuela nous rappellent à tous que le socialisme et le communisme n’ont rien à voir avec la justice ni avec l’égalité ni avec l’amélioration de la situation des pauvres. Ils n’agissent certainement pas dans l’intérêt de la nation », a-t-il poursuivi.
« Le socialisme et le communisme ne s’occupent que d’une seule chose : le pouvoir pour la classe dirigeante. »
Les dirigeants du monde entier se sont réunis à New York pour la 74e session de l’Assemblée générale de l’ONU. Dans son discours, M. Trump a répété sa promesse que les États-Unis « ne seront jamais un pays socialiste ».
Trump a critiqué à maintes reprises les représentants du parti démocrate américain pour avoir adopté un « socialisme radical » en Amérique. Il a dénoncé un large éventail de propositions des démocrates, telles que l’ouverture des frontières, le Medicare for All et le Green New Deal, les qualifiant de « programmes extrêmes, destructeurs et dangereux ».
Dans son discours à l’Assemblée générale des Nations Unies, il a précisé que le socialisme et le communisme avaient tué 100 millions de personnes au cours du siècle dernier et a condamné « l’oppression brutale » dont sont victimes aujourd’hui les peuples de Cuba, du Nicaragua et du Venezuela.
« Le dictateur Maduro est une marionnette cubaine qui est protégée par des gardes du corps cubains et qui se cache de son propre peuple », a martelé Trump.
« Ces idéologies totalitaires combinées à la technologie moderne ont le pouvoir d’exercer des formes nouvelles et préoccupantes de répression et de domination », a-t-il fait attendre, justifiant la récente politique américaine qui vise le renforcement de contrôle sur la technologie et les investissements étrangers aux États-Unis.
« Histoire, culture et patrimoine »
Donald Trump a également pointé du doigt les grandes entreprises des médias sociaux, les médias et les universités.
Il a accusé les médias sociaux d’acquérir un immense pouvoir et de réduire les gens du peuple au silence.
« Un petit nombre de plateformes de médias sociaux acquièrent un pouvoir immense sur ce que nous pouvons voir et sur ce que nous avons le droit de dire », a-t-il expliqué. « Les médias et les universités lancent des attaques contre notre histoire, nos traditions et nos valeurs. »
Le président américain a défendu les traditions et les coutumes nationales et a demandé aux dirigeants mondiaux de préserver « l’histoire, la culture et le patrimoine » de leur pays.
« Le monde libre doit chérir ses fondements nationaux. Il ne doit pas essayer de les effacer ou de les remplacer », a-t-il dit.
« Si vous voulez la liberté, soyez fier de votre pays. Si vous voulez la démocratie, préservez votre souveraineté. Et si vous voulez la paix, aimez votre nation. »
Liberté religieuse
En marge de l’Assemblée générale de l’ONU de cette année, Trump a mis l’accent sur la protection de la liberté religieuse. Le 23 septembre, il a organisé l’événement « Appel mondial à la protection de la liberté religieuse » qui visait à obtenir un soutien international pour la protection des leaders spirituels et de la liberté religieuse qui font face aux persécutions croissantes à travers le monde.
« Aujourd’hui, d’une seule voix claire, les États-Unis appellent les nations du monde entier à mettre fin aux persécutions religieuses », a-t-il déclaré le 23 septembre.
Toutefois, le président américain a été critiqué pour avoir programmé l’événement sur la liberté religieuse au cours du sommet sur le changement climatique organisé le même jour par le secrétaire général de l’ONU.
Trump a assisté au sommet sur le climat pendant 15 minutes avant de partir pour sa propre réunion réservée dans une autre salle de conférences au siège de l’ONU.
Cependant, des pasteurs et plusieurs organisations non gouvernementales chrétiennes ont félicité Trump d’avoir abordé le « vrai problème » de la persécution religieuse.
« C’est remarquable que ce président ait quitté le sommet de l’ONU sur le changement climatique consacré à un problème imaginaire pour s’attaquer au problème très réel de la persécution des croyants dans le monde », a déclaré le pasteur Robert Jeffress lors du programme télévisé Fox & Friends.
Selon une étude réalisée en 2018 par Pew Research Center, près de 83 % de la population mondiale vit dans des pays où les restrictions religieuses sont considérés comme élevées ou très élevées.
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