De nombreux élus de droite et le RN se sont insurgés contre les violences faites aux forces de l’ordre, lors des manifestations dénonçant l’article 24 de la loi « Sécurité globale ».
Les manifestations contre la loi « Sécurité globale » se sont multipliées en France ces derniers jours. Les manifestants dénoncent l’article 24 de cette loi, qui pénalise la diffusion de « l’image du visage ou tout autre élément d’identification » d’un policier ou d’un gendarme en intervention, lorsque l’intention du diffuseur est jugée malveillante.
Ce 28 novembre 2020, des responsables de droite et du RN ont dénoncé, via les réseaux sociaux, les violences perpétrées à l’encontre des forces de l’ordre pendant que se déroulaient ces manifestations. « Comme je l’avais prévu, le jour de réouverture pour nos petits commerçants est gâché, à Paris, par les milices d’extrême gauche. Les Français en ont assez de ces images de saccage permanent », a tweeté Marine Le Pen, la responsable du Rassemblement national.
Honte à ces racailles. Je n’accepte plus l’effondrement de notre État, si dur avec les citoyens honnêtes et si lâche avec les voyous. Je n’accepte plus ces bureaucrates qui nous conduisent à la tyrannique anarchie. 2022, vite ! 2022, la révolution de l’ordre juste et du bon sens. pic.twitter.com/0nkmCYiI3B
— Guillaume Peltier (@G_Peltier) November 28, 2020
Le ministère de l’Intérieur a déclaré que 23 policiers ont été blessés ce samedi 28 novembre 2020 à Paris, pendant la Marche des libertés, entre République et Bastille. Des vidéos ont été diffusées sur les réseaux sociaux, montrant des policiers violemment frappés par des manifestants, ce que Gérald Darmanin a fermement condamné dans un tweet. « Une nouvelle fois les violences inacceptables contre les forces de l’ordre », a écrit le ministre de l’Intérieur, faisant état de « 37 policiers et gendarmes blessés » lors de ces manifestations.
Guillaume Peltier, député LR de la 2e circonscription du Loir-et-Cher, a posté une vidéo où l’on voit des policiers frappés par des manifestants, à Paris. « Honte à ces racailles. Je n’accepte plus l’effondrement de notre État, si dur avec les citoyens honnêtes et si lâche avec les voyous. Je n’accepte plus ces bureaucrates qui nous conduisent à la tyrannique anarchie. 2022, vite ! 2022, la révolution de l’ordre juste et du bon sens », a-t-il exprimé.
Ne nous y trompons pas ceux qui brûlent et cassent ne défendent pas la liberté mais veulent le chaos pour installer leur dictature !
La police est le dernier rempart contre leur tyrannie#police #manifestation #Paris pic.twitter.com/4PGhQ96i79
— Eric Ciotti (@ECiotti) November 28, 2020
Le maire de Nice, Christian Estrosi, a qualifié ces images de « policiers lynchés » comme « inacceptables ». Il considère que « la manifestation à #Paris devient un prétexte pour casser du flic en détruisant au passage des commerces qui auraient pu ouvrir ». Le député Eric Ciotti a également twitté : « Ne nous y trompons pas, ceux qui brûlent et cassent ne défendent pas la liberté mais veulent le chaos pour installer leur dictature ! La police est le dernier rempart contre leur tyrannie. »
Damien Abad, le président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale, a lui aussi commenté : « Et là on ne s’émeut pas ? Pourquoi ça ne fait pas la une du JT de 20 h ? Des policiers victimes de lynchage. La violence, d’où qu’elle vienne doit être condamnée et sanctionnée. »
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