La jeune Maéva, dont le corps sans vie a été retrouvé mardi 2 janvier 2024 dans un bassin du port du Havre, est décédée accidentellement par noyade, confirme le parquet ce mercredi 17 janvier. L’étudiante de 22 ans n’était pas rentrée dans la nuit du Nouvel An.
Une nouvelle étape de l’enquête du décès de Maéva Dubois a confirmé la thèse accidentelle, privilégiée depuis le début. L’étudiante a disparu dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier 2024 et son corps sans vie a été repêché le 2 janvier dans la zone portuaire du Havre le lendemain.
L’autopsie pratiquée le 9 janvier avait déjà conclu à un décès par noyade. « L’autopsie n’a pas montré d’élément permettant de penser qu’un tiers serait intervenu », a précisé le procureur, Bruno Dieudonné, selon Paris-Normandie. Il fallait encore attendre les résultats toxicologiques pour la suite de l’enquête. Ceux-ci sont tombés le 17 janvier.
Les analyses montrent qu’ « un peu d’alcool a été retrouvé, mais aucune trace de drogue n’a été décelée » selon le procureur de la République. Joint par Ouest-France, ce dernier a déclaré que l’enquête n’est pas totalement terminée pour autant : « Pour répondre aux interrogations légitimes de la famille, des vérifications se poursuivent sur la question de la sécurisation du bassin ».
Un trio alcoolisé
C’est à la limite de la zone portuaire, au niveau du sas Vétillart et du bassin Bellot, que le corps a été découvert. Dans la nuit précédente, Maéva et deux amis s’étaient fait refouler à l’entrée d’une boîte de nuit à 3h30 du matin. Le trio alcoolisé avait alors décidé de se rendre chez elle, mais la jeune femme avait choisi un autre itinéraire que l’homme et la femme qui l’accompagnaient.
Des images de vidéosurveillance de la ville ont permis de la voir, seule, s’engager sur un pont fermé à la circulation. La disparition de Maéva a été signalée pour la première fois à 5h du matin. Son téléphone a ensuite été géolocalisé à 5h57 pour la dernière fois rue Marais.
Des obsèques dans l’intimité
Les obsèques de Maéva étaient prévues dans la plus stricte intimité ce jeudi 18 janvier à Pîtres (Eure), son village d’origine situé à une centaine de kilomètres du Havre. Une cagnotte mise en place par ses proches pour aider la famille à organiser les funérailles a recueilli plus de 3400 euros.
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