Pierre Rousselin, jeune policier de 27 ans, est décédé hors service dans un accident de la route à Bonnefamille (Isère) lundi 2 décembre. Une cagnotte a été ouverte par ses collègues pour lui rendre hommage et pour aider sa famille.
Une collision frontale a coûté la vie à un policier de la Compagnie Départementale d’Intervention du Rhône, alors qu’il se rendait au travail à Lyon. Le véhicule du jeune homme a percuté celui d’un sexagénaire qui était en train d’effectuer un dépassement mais n’a pas eu le temps de se rabattre, un peu après midi, rapporte Actu 17.
L’homme de 67 ans qui conduisait une Alfa Roméo Stelvio a été grièvement blessé dans l’accident mais son pronostic vital n’est pas engagé. Le jeune policier, qui conduisait une Volkswagen Polo, était en arrêt cardio-respiratoire lorsque les secours sont arrivés. Les tentatives de réanimation pratiquées sur place n’ont pas suffi à le sauver. Son décès a été prononcé sur les lieux de l’accident.
Un soutien pour la maman
Les anciens collègues de Pierre Rousselin ont voulu lui rendre hommage en organisant une cagnotte pour soutenir les proches du policier. Les dons seront intégralement reversés à sa maman. « Un petit soutien pour qu’elle sache que son défunt fils était apprécié d’un bon nombre de personnes », écrivent-ils dans le texte de la cagnotte.
Au moment d’écrire ces lignes, 620 personnes avaient participé à la cagnotte et plus de 15.000 euros avaient été récoltés. Un grand nombre de messages ont aussi été écrits sur la page Leetchi. « Tout mon sincère soutien à sa maman, son frère et sa sœur », écrit une femme. « Repose en paix cher collègue, nous nous connaissons pas mais la police est une grande famille », ajoute un policier.
Un autre drame dans la famille il y a 15 ans
« Ce drame nous ramène 15 ans en arrière », écrit à son tour un couple sur la page de la cagnotte. En effet, Philippe, le père du futur policier, est lui-même décédé dans un accident en 2009 lorsque Pierre avait seulement 12 ans.
Pierre Rousselin avait fait de ce père son idole et avait hérité de lui sa passion pour la moto, qu’il pratiquait en compétition. « J’ai grandi dans cet univers, j’ai une moto depuis mes 4 ans », a-t-il expliqué à nos confrères du Dauphiné en février dernier.
Il était aussi rugbyman à Saint-Jean-de-Bournay (Fédérale 3).
« Toi qui vivait à 300 au guidon de ta moto, tu rejoins ton papa dont tu nous parlais avec tant de fierté, lui qui était ton guide de vie, d’une vie », indique l’homme qui a écrit le texte de la cagnotte. Selon lui, Pierre était « le bout en train, la joie de vivre incarnée, qui avait toujours les mots pour faire rire et détendre l’atmosphère ».
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