On pouvait sentir un sentiment d’inquiétude lorsque le comité du prix Nobel a annoncé sa décision concernant la médecine et la physiologie. Il a été décerné aux docteurs Katalin Karikó et Drew Weissman pour avoir ajouté une modification chimique aux injections d’ARNm qui a été adoptée par l’employeur du docteur Karikó pour la production de vaccins, à savoir BioNTech en Allemagne, qui a ensuite travaillé en sous-traitance avec Pfizer.
Lorsque j’ai appris la nouvelle, j’ai immédiatement contacté le Dr Robert Malone, qui est un véritable expert des technologies de l’ARNm. Il a publié sur Twitter le commentaire suivant : « Kariko et Weissman obtiennent le prix Nobel, non pas pour avoir inventé les vaccins à ARNm (car c’est ce que j’ai fait), mais pour avoir ajouté la pseudouridine qui a permis la fabrication d’un nombre illimité de toxines dans ce qui aurait pu être une plateforme vaccinale sûre et efficace, si elle avait été développée en toute sécurité. C’est bon à savoir ».
J’ai demandé des précisions, mais il n’était pas d’humeur. La nouvelle était trop absurde pour mériter d’autres commentaires, du moins pour l’instant. Des millions de ces injections ont été payées par les gouvernements puis rendues obligatoires aux États-Unis et dans le monde entier. Ce sont des injections inutiles pour la plupart des gens. Des millions de personnes ont tout de même été contraintes d’y avoir recours et sont tombées malades. Certains sont morts, probablement plus qu’avec n’importe quel autre vaccin des temps modernes.
La photo la plus diffusée des lauréats sur Internet l’illustre parfaitement : le produit pour lequel ils ont gagné le prix ne fonctionne pas. On peut supposer que les deux personnes présentes sur cette image sont entièrement vaccinées. Toutefois, elles sont masquées.
Comment le comité Nobel a-t-il pu faire ça ? Tout ça fait partie de la valorisation accordée à la classe dirigeante qui a tout fait de travers tout au long de cette ère du Covid. Il s’agit d’un échec cuisant imputable à un petit groupe de personnes qui ont pris le contrôle de tous les leviers du pouvoir. Plutôt que de l’admettre, ils se livrent à un grand jeu de faux-semblants. Une partie de ce jeu suppose que nous sommes tous stupides.
Le prix semble presque conçu pour démoraliser quiconque a suivi cette trajectoire ces trois dernières années. Les plans ont été lancés en grande pompe et déployés pour couvrir de honte et isoler tous ceux qui n’en voulaient pas. Des familles, des communautés, des pays et des sociétés professionnelles entières ont été bouleversés, des millions de travailleurs ont été déplacés pour avoir refusé de s’y soumettre.
Au fur et à mesure des événements, les injections se sont révélées aussi dangereuses que le prétendaient les critiques, mais aussi notablement inefficaces. Elles ont apporté une aide temporaire qui a disparu en quelques mois, obligeant ainsi à une série interminable de rappels et entraînant un nombre d’effets indésirables sans précédent depuis le début de l’histoire de la médecine moderne.
Les injections ont été approuvées dans un contexte d’urgence pour une technologie qui, auparavant, n’avait jamais pu franchir les obstacles réglementaires. En vertu des dispositions d’utilisation d’urgence, les lois en vigueur dans de nombreux pays indemnisent les fabricants, de sorte qu’ils ne peuvent pas être poursuivis en justice pour des dommages. Pendant ce temps, les fabricants détiennent les brevets et cotent leurs actions en bourse, profitant ainsi d’une course effrénée vers une rentabilité élevée.
Pourtant, c’est ce processus et ce produit qui ont obtenu le prix Nobel. Le choix est éhonté au plus haut point et discrédite définitivement le comité aux yeux de tous ceux qui ont suivi l’affaire de près et qui ne sont pas à la solde de l’industrie lauréate. C’est un peu comme si la vérité sur l’échec du vaccin était si sombre que certaines personnes impliquées dans l’ensemble de l’opération se protégeaient le plus possible contre les critiques.
Le New York Times, en revanche, a présenté le sujet sous un jour favorable, affirmant même (sans citation) que « leurs travaux ont permis de fabriquer de puissants vaccins Covid en moins d’un an, d’éviter des dizaines de millions de morts et d’aider le monde à se remettre de la pire pandémie du siècle ».
Ah bon ? Aucune preuve empirique ne vient étayer ces affirmations, en particulier les statistiques sur les « dizaines de millions ». Certaines études avancent ce genre de chiffres, mais elles reposent sur des modèles qui intègrent des hypothèses sur les cas, la durabilité de la protection, le rythme de la transmission et les probabilités de décès. De tels modèles peuvent être facilement construits pour montrer tout ce que l’on veut. La vie réelle est une autre affaire.
Il est intéressant que le texte ait choisi l’expression « aider le monde à se rétablir » plutôt que de mettre fin à la pandémie. Les injections étaient censées inoculer la population et elles n’ont pas réussi à le faire. Elles n’ont certainement pas arrêté l’infection ou la transmission. Cela signifie, en termes techniques, qu’elles n’ont eu aucun effet bénéfique sur la santé publique, même si, dans de rares cas, elles ont eu un effet bénéfique à titre individuel (peut-être).
Tout porte à croire que pour de nombreuses populations, le vaccin a eu une efficacité néfaste, c’est-à-dire qu’il a augmenté et non réduit le risque de contracter le Covid. Le vaccin n’a aidé le monde à « se remettre » qu’en donnant aux gouvernements une stratégie permettant de sortir de l’impasse. C’est une autre façon de dire qu’il n’a eu au mieux qu’une valeur symbolique.
Rien de ce que je viens d’écrire n’est radical ni même très contesté. On le sait depuis plus de deux ans. Des milliers d’articles et d’études étayent chaque affirmation. Quiconque s’intéresse sérieusement à ce sujet a été totalement stupéfait par la tournure des événements, même ceux qui voulaient désespérément que les vaccins fonctionnent. Je ne suis pas du genre à évaluer la situation, mais dans l’ensemble, les vaccins Covid – s’ils avaient été un bon choix pour les populations, les obligations n’auraient pas été nécessaires – semblent représenter la pire des pratiques modernes en matière de santé publique.
Le fait que le comité ait pris cette direction représente l’échec le plus flagrant depuis que le prix de physiologie a été décerné à António Caetano de Abreu Freire Egas Moniz en 1949 pour avoir inventé la lobotomie frontale. Les expériences médicales grotesques menées dans l’Allemagne nazie, qui se sont soldées par un nombre élevé de morts sous la surveillance de médecins et d’experts – l’industrialisation du génocide – ont été portées à la connaissance du monde entier quelques années plus tôt.
Disons simplement que le comité du prix Nobel n’a pas le meilleur sens du timing. Ce prix entrera certainement dans l’histoire comme l’un des prix les plus déshonorants décernés au cours de notre vie. Je dis cela en étant pleinement conscient du prix Nobel d’économie décerné l’année dernière à Ben Bernanke, dont les politiques de taux d’intérêt zéro menées de 2008 à 2020 sont aujourd’hui anéanties pour avoir déformé les structures financières et de production au-delà de ce que l’on aurait pu croire possible.
Néanmoins, ce prix s’inscrit dans le cadre d’un problème plus vaste. Il témoigne de l’échec universel enregistré ces dernières années par la classe des experts, qui s’est autoproclamée maîtresse du royaume microbien, déployant des mesures totalitaires de contrainte sur la population pour vaincre ce qui, pour la plupart des gens, s’apparentait à une grippe ou à un rhume banal. Ils ont imposé la séparation universelle des êtres humains, détruit l’éducation de la plupart des élèves, censuré la presse en violation de toutes les normes civilisées et incité par la propagande l’ensemble de la population à accepter un médicament dont elle n’avait pas besoin et qui s’est avéré nocif.
Et maintenant, les experts sont là pour nous le dire : nous, les experts, avons décidé que ces autres experts sont en fait géniaux, malgré toute votre intuition et tout ce que vous savez de par votre propre expérience.
Ce qui est particulièrement choquant dans ce prix, c’est qu’il n’est pas surprenant. C’est précisément ce à quoi nous nous attendons à une époque où il semble que la corruption soit sans limite. Si quelqu’un produisait un article avec des justificatifs montrant que le comité était en fait entièrement à la solde de BioNTech et que Fauci lui-même faisait pression pour obtenir ce prix, cela ne saurait me surprendre. Nous sommes aujourd’hui insensibles à tout cela, nous avons dépassé le point critique et nous ne sommes plus ébranlés par le déroulement des événements.
« La trahison des experts » : c’est le thème de notre époque. Ils se pavanent, portent des médailles sur la poitrine, reçoivent des chèques de plus en plus importants versés par des organismes qui accordent de gros honoraires. Ils prennent la parole à l’occasion de dîners dignes du district 1 de « The Hunger Games ». Nous autres, habitants du reste du monde, nous mettons en pratique nos compétences et essayons de nous sortir de ce remarquable désordre.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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