En première ligne pendant l’épidémie du virus de Wuhan, un éboueur toulousain a continué à assurer son service tandis qu’une grande partie des habitants de la Ville rose étaient confinés à leur domicile.
Ripeur au service de collecte des ordures ménagères de Toulouse, Mickaël Litvinenko, 45 ans, a continué à travailler pendant le confinement, comme la plupart de ses collègues du dépôt de Monlong.
Malgré la peur d’être contaminé par le virus du Parti communiste chinois (PCC)*, connu sous le nom de nouveau coronavirus, Mickaël Litvinenko a enchaîné les allers-retours pour collecter les ordures de la population toulousaine pendant deux mois.
« Depuis le début du confinement, on a redoublé de vigilance, on a pris beaucoup plus de distance de sécurité, par rapport à nous et aux usagers. Nous faisons très attention à ce que l’on ramasse. La collectivité nous a fourni tout le matériel nécessaire pour travailler dans des conditions de sécurité optimale. On a pu aussi décaler les horaires pour ne pas être tous ensemble, tout était adapté pour que l’on travaille dans les meilleures conditions possibles », a expliqué le quadragénaire dans les colonnes de 20 minutes.
« L’ambiance était un peu bizarre par rapport à d’habitude, c’est sûr, mais il faut bien assurer la collecte pour que tout le monde puisse vivre un minimum comme d’habitude. Les gens consomment plus, ils sont à domicile, ils mangent midi et soir, ce qui fait que sur les poubelles, ça se ressent énormément », ajoute-t-il.
« Ils ont réalisé qu’on pouvait être importants », note Mickaël, éboueur https://t.co/O85C5lZlPM
— 20 Minutes (@20Minutes) May 11, 2020
« Nous avons eu énormément de messages de soutien, ce qui nous a fait très plaisir. Des mots sur les bacs, beaucoup d’applaudissements aussi aux fenêtres, ce qui nous a aidés à aller de l’avant. Certains ont récupéré les mots pour les garder en souvenir », poursuit M. Litvinenko.
Si cet agent de propreté pouvait parfois avoir l’impression que son travail n’était pas considéré à sa juste valeur avant le confinement, il estime que la donne a changé désormais.
« On a aussi eu des cadeaux, des gâteaux, on voit vraiment la reconnaissance des gens. Je pense que demain nous serons plus visibles qu’aujourd’hui, je pense que les gens ont réalisé à quel point on pouvait être importants dans la vie quotidienne. Cela a changé la relation avec la population », conclut le quadragénaire.
* Epoch Times désigne le nouveau coronavirus, responsable de la maladie du Covid-19, comme le « virus du PCC » car la dissimulation et la mauvaise gestion du Parti communiste chinois (PCC) ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.
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