Le déconfinement, prévu le 11 mai, va s’accompagner de la réouverture des magasins et des commerces. Pour le bonheur d’un bon nombre d’entre nous, les salons de coiffure vont rouvrir leurs portes également. Mais ces derniers devront respecter scrupuleusement les règles sanitaires et le coût supplémentaire engendré par l’achat des produits devrait se répercuter sur le prix des coupes de cheveux.
Les salons de coiffure devront avoir l’équipement nécessaire pour faire face au virus, toujours en circulation. Ces mesures sanitaires comprendront le port de masque obligatoire, aussi bien pour le coiffeur que pour le client, le lavage des mains avec le gel hydroalcoolique, et chaque client aura un linge à usage unique. Le coût de ces achats pourrait se traduire par une augmentation du prix des coupes de cheveux, relate France Bleu.
Marc Aublet, directeur du groupe Provalliance qui gère les salons Franck Provost et Jean-Louis David, explique en effet que « tout client qui arrivera dans un salon devra se laver les mains avec le gel hydroalcoolique, il sera équipé d’un linge à usage unique pour le protéger », ajoutant : « Nous avons décidé de faire participer les clients à ce que l’on appelle le kit hygiène qui sera de deux euros pour toutes les prestations. »
Femme Actuelle rapporte également que certaines pratiques telles que les colorations, seront peut-être exclues. De plus, le temps de coiffure pourrait être allongés et la prise de rendez-vous se fera en ligne (plateforme) afin d’éviter une affluence trop grande dans les salons de coiffure.
Karima, qui tient un salon dans le 11e arrondissement de Paris, pense au contraire que « ce n’est pas au client de payer ça, c’est un moment difficile pour tout le monde, je participe à mon niveau en payant ces produits ». Elle reconnaît toutefois qu’elle aussi avait aussi envisagé dans un premier temps de répartir cette somme sur ses prestations, rapporte France Bleu.
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Pour elle, l’ambiance ne sera sans doute plus tout à fait la même qu’avant. « Déjà, je ne peux plus proposer de café, nous serons tous masqués », souligne-t-elle. « Tout le monde va se plaindre un petit peu les premiers temps, et puis l’on parlera des inquiétudes, on en apaisera certaines ou pas, ça fait partie de notre travail aussi », admet-elle.
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