Des scientifiques ont récemment découvert que certains trous noirs étaient beaucoup plus anciens que prévu. Cela pourrait probablement modifier la théorie actuelle de notre compréhension de l’univers.
En se basant sur de très puissantes sources de rayons gamma, les scientifiques de la NASA ont conclu qu’il existe dans certaines galaxies des trous noirs de seulement 1,4 milliard d’années plus jeunes que l’univers.
Les scientifiques estiment l’âge de l’univers à moins de 14 milliards d’années. Comparativement, les galaxies ayant émergé 1,4 milliard d’années après l’univers sont des objets célestes très anciens.
Les scientifiques ont découvert que les noyaux de certaines galaxies très anciennes sont actifs et sont appelés des blazars car ils ont les caractéristiques d’une source d’énergie très puissante et compacte.
Il est estimé que ces blazars contiennent en leur sein un trou noir supermassif d’une masse au moins 1 million de fois supérieure à la masse du Soleil.
Alors que de la matière formant un disque d’accrétion tombe dans ces trous noirs, ils émettent de puissants jets d’énergie se déplaçant à une vitesse proche de la vitesse de la lumière.
L’astronome Roopesh Ojha du NASA Goddard Space Flight Centre a déclaré : « Malgré leur âge, ces blazars lointains contiennent certains des trous noirs connus les plus massifs. » « Ils se sont développés si tôt dans l’histoire cosmique que cela défie nos compréhensions actuelles de comment se sont formés et se sont développés les trous noirs supermassifs. Nous voulons en savoir plus sur ces objets pour nous aider à mieux comprendre ce processus. »
Les scientifiques ont observé cinq anciennes galaxies émettant de forts rayons gamma en utilisant le Fermi Gamma-Ray Space Telescope. Ces rayons gamma ne sont bien entendu pas visible à l’œil nu.
Ce qui étonne les scientifiques est que selon la théorie existante, les rayons gamma émis ne devraient pas être si puissants. Il a été découvert que les trous noirs supermassifs utilisent une énergie 2 milliards de fois plus puissante que l’énergie émise par notre Soleil.
« La grande question est de savoir comment ces énormes trous noirs ont pu se former dans un univers si jeune », a indiqué Dario Gasparrini, un autre membre de l’équipe travaillant pour l’Agenzia Spaziale Italiana.
Comme le présente un autre chercheur, Marco Ajello de l’université Clemson en Caroline du Sud : « Nous pensons que ce qu’a détecté Fermi n’est que la pointe de l’iceberg, les premiers exemples d’un peuplement galactique n’ayant précédemment pas été détecté par les rayons gamma. »
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