Rencontre avec une psychothérapeute en énergétique, Ka Ren Le Drian, qui nous a déjà à plusieurs reprises, expliqués des phénomènes mystérieux. Aujourd’hui, elle nous emmène sur les chemins de la régression, et nous explique ce qu’est la Ro-Hun Thérapie et les régressions dans des vies antérieures.
SOH : Qu’est-ce-que le Ro-Hun thérapie
Ka Ren Le Drian : En fait la Ro-Hun thérapie permet de rentrer en contact avec l’âme et de retrouver des informations qui dépassent le cadre de notre vie actuelle. Cela démontre l’existence des vies antérieures. Depuis plus de 20 ans que je pratique, j’ai vu plusieurs personnes, qui ont suivi la Ro-Hun thérapie, retrouver des éléments de leurs propres vies passées ce qui leur a permis de guérir certaines problématiques très concrètes dans leur vie présente.
SOH : Quand on parle de vies antérieures, on pense tout de suite à la réincarnation. Cela fait-il aussi référence à la religion bouddhiste ?
Ka Ren Le Drian : La réincarnation n’est pas propre à la religion bouddhiste. Elle a été mentionnée dans l’Ancien Testament et a ensuite été ôtée de la religion chrétienne car cela posait problème aux patriarches de l’époque. Quand on parle de réincarnation, on dit que l’âme change de véhicule. C’est-à-dire que l’âme va se réincarner dans un véhicule physique – le corps. Prenons l’image d’une voiture : lorsque vous achetez une voiture flambant neuve, si vous l’entretenez relativement bien, peut-être que vous allez pouvoir vous en servir durant 250.000 km. La durée de vie de votre voiture est relative, elle peut être de 10 ans, 15 ans ou plus. Mais si vous ne l’entretenez pas correctement, votre véhicule va montrer rapidement des signes de détériorations.
Il en va de même pour le corps physique. De ce fait, l’âme va tout simplement sortir de ce véhicule défectueux qu’est le corps, pour vivre ce que j’appelle une période de latence. Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, l’âme ne se réincarne pas tout de suite dans un autre corps. La période varie, en terme de temps terrestre, de 50 ans en moyenne, mais parfois même de 100 ans, selon ce que j’ai pu évaluer. Avant que l’âme ne se réincarne, elle doit en quelque sorte intégrer l’expérience, ce que les bouddhistes ont appelé le karma, c’est-à-dire les causes à effets d’un vécu terrestre à un moment donné.
Donc l’intérêt de retourner dans les vies antérieures ou de faire une régression, c’est justement de retrouver des situations non résolues à un moment donné. J’ai beaucoup d’exemples à vous narrer de situations non intégrées ou qui ne sont pas pacifiées. C’est en cela qu’une ou parfois plusieurs régressions dans les vies antérieures peut s’avérer très intéressante. Cette démarche permet d’assimiler l’expérience non comprise à l’époque et dans le lieu où on l’a vécue, ce qui engendre, vous l’aurez compris, une incidence sur notre vécu personnel.
SOH : Quels sont les critères pour aider une personne à retrouver les vies antérieures et pourquoi retourner en arrière ?
Ka Ren Le Drian : Je souhaiterais préciser que ce n’est pas véritablement moi qui décide d’emmener les personnes qui viennent me voir dans des vies antérieures. La Ro-Hun thérapie permet d’accéder très rapidement à ce genre de mémoire, car nous nous mettons en expansion de conscience. Il ne s’agit pas d’une relaxation basique comme bon nombre de régressions dans les vies antérieures le proposent. Je mets d’ailleurs en garde les personnes sur le fait que retrouver des vies antérieures sans prendre la peine de comprendre les faits ou de pacifier l’expérience en parallèle avec leur vie actuelle peut s’avérer très perturbateur. Voire même plus néfaste que ne pas les aborder du tout !
Les régressions dans les vies antérieures sont faites pour nous informer sur nous-mêmes et sur des aspects positifs ou négatifs qui en découlent. Mais bien souvent il s’agit d’aspects négatifs que l’on retrouve au départ du processus thérapeutique. Le but est de pacifier ces informations, de les transformer et de ne plus en faire une problématique dans notre existence actuelle.
À titre d’exemple, une personne vient me voir dans le cadre de la Ro-Hun thérapie et je découvre avec elle, ou plutôt elle me révèle, qu’elle a une phobie vraiment incontrôlable, par exemple, une phobie de l’eau ou une phobie de la foule. Une phobie manifestée depuis l’enfance et qui n’a pas forcément été induite par un événement particulier dans notre vie présente.
Dans ce cas et de manière générale, nous avons affaire à un problème non résolu dans une vie antérieure. Parfois ces phobies sont extrêmement handicapantes. J’ai moi-même été l’objet d’une claustrophobie liée à une vie antérieure.
Donc, l’intérêt dans un cas comme celui-ci consiste à retrouver bien évidemment la vie en question, mais il n’est pas nécessaire de retrouver pour autant toute l’histoire. Il suffit de retrouver les moments clés et de comprendre pourquoi finalement l’individu, à l’époque, a voulu traverser cette expérience. Il s’agit de prendre ses responsabilités face aux expériences que nous vivons. C’est important que la personne réalise qu’elle a un rôle majeur dans cette affaire, qu’elle a eu un libre arbitre et que ses choix ne se sont pas avérés pertinents. Une personne qui est phobique de l’eau peut, par exemple, découvrir qu’elle a fait naufrage dans une vie passée. Bien sûr c’est un événement intense et dramatique, mais si on le retranscrit ou le ramène dans sa vie présente, l’intensité vécue aujourd’hui est excessive.
Par conséquent, l’intérêt des régressions dans les vies antérieures repose d’abord sur le fait de ramener des informations conscientes, mais aussi sur celui de réduire l’intensité du drame vécu à l’époque pour pouvoir le dépasser et se guérir.
SOH : Donc concrètement, comment procédez-vous avec votre patient dans votre cabinet ?
Ka Ren Le Drian : Il y a deux possibilités. Soit, je fais des séances de Ro-Hun thérapie et dans ce cadre, une vie antérieure surgit spontanément dans la conscience de la personne ; c’est en fait le patient qui va visiter cet épisode passé de son existence. Soit c’est une personne qui vient me voir avec la demande spécifique d’effectuer des régressions dans des vies antérieures et c’est donc son choix.
SOH : Est-ce que vous, vous pouvez voir des scènes que eux voient et pouvez-vous aussi entendre ?
Ka Ren Le Drian : Oui, cela rentre dans ce que j’appelle des aptitudes personnelles. Effectivement, quand j’accompagne les personnes dans des vies antérieures, je me mets moi-même en expansion de conscience et là j’ai, ce que l’on peut appeler un don de voyance. C’est un don spécifique lié aux vies antérieures pour des raisons que moi-même je ne comprends pas très bien. Je visualise des scènes avec des couleurs beaucoup plus vives ou puissantes que celles perçues avec nos yeux physiques, ce qui me permet également d’anticiper certaines. Mais je n’induis aucunement la direction que le patient veut emprunter. Ce processus s’effectue toujours sous forme de questions et de réponses.
Tout au plus cela me permet de savoir si nous sommes, le patient et moi, connectés ou focalisés sur la même histoire. Pour bien comprendre, j’aimerais l’illustrer avec une image. Certains appareils permettent de placer 6 CD à la fois. Imaginez la même chose, mais avec des milliers de CD !
Quand vous visitez une vie antérieure, vous allez en fait extraire un CD parmi des milliers de CD. Parfois, il arrive qu’un CD, celui du dessus par exemple, se « colle » à celui qu’on est en train de lire. Ce qui provoque un chevauchement d’histoires souvent liées d’ailleurs, mais qui rend le sens de l’histoire très confus.
J’ai observé ce phénomène avec d’autres thérapeutes pas très à l’aise avec ce genre de pratiques. J’en profite pour mettre en garde nos lecteurs. Certains thérapeutes peuvent être de bonne volonté. Mais il faut savoir qu’avoir suivi ici et là quelques séminaires sur le sujet ne suffit pas aborder ce type de travail. C’est une profession à part entière, qui nécessite une éthique et qui ne s’improvise pas. Il me paraît assez navrant de constater qu’aujourd’hui de nombreuses personnes sur le marché se prétendent thérapeutes ou psychothérapeutes sans même avoir suivi de véritables études dans ce domaine.
Ces personnes ne sont pas forcément dangereuses. Toutefois, il m’est arrivé de recevoir des patients ayant retrouvé des vies antérieures avec d’autres thérapeutes (que je ne connais pas d’ailleurs) et qui en désespoir de cause me consultent après, parce qu’ils sont restés « bloqués » dans cette mémoire, sans avoir bénéficié d’un accompagnement ou d’une quelconque pacification ou interprétation. La guérison n’a donc pas eu lieu et ces personnes sont fréquemment très perturbées par ce type d’expérience.
SOH : Quel genre de patients avez-vous dans votre cabinet ?
Ka Ren Le Drian : Dans le cadre des vies antérieures, je vais évidemment avoir des gens qui ont des relations difficiles avec les autres. Ils se trouvent dans ce que l’on appelle des schémas récurrents, c’est-à-dire des difficultés relationnelles, notamment avec un partenaire. Soit ils en cherchent un, soit ils souhaitent garder leur partenaire actuel ou encore désirent se sentir plus à l’aise avec lui.
Dans ce cas, les régressions peuvent s’avérer intéressantes. À titre d’exemple, si vous êtes marié et que cette relation s’avère difficile, le fait de retourner dans votre fameuse médiathèque de CD afin d’en extirper les moments clés, permet de comprendre pourquoi vous expérimentez des problèmes relationnels aujourd’hui.
En réalité, vous vous apercevez que rien n’est dû au hasard, qu’il ne s’agit pas de malchance et que peut-être vous avez été vous-même un partenaire assez pitoyable dans une de vos vies passées ! Vous avez pu être tyrannique, désagréable ou carrément violent. Dès lors, c’est un peu comme si vous vouliez boucler la boucle en traversant une expérience opposée. Vous devenez ainsi l’objet d’un partenaire tyrannique, désagréable ou même violent à votre tour.
Vu sous cet angle, ce qui me semble précieux, c’est que vous pouvez alors en retirez une leçon et qu’une fois que celle-ci est intégrée, la difficulté s’estompe ou disparaît même sur le champ.
Les régressions peuvent également couvrir et résoudre certaines problématiques physiques ou physiologiques. Prenons l’exemple d’une personne qui souffre d’une maladie que nul n’arrive à identifier ou ne parvient à soigner.
Admettons que dans une vie antérieure, au Moyen-Âge ou même avant, cette personne ait déjà souffert de la lèpre. Le corps gardant en mémoire une expérience aussi dramatique que celle de la lèpre ou une autre maladie, il va ramener ce que l’on appelle une « résurgence ». C’est-à-dire une mémoire dans notre corps physique actuel. Donc, quand une personne retrouve son histoire et réalise l’aspect traumatique de l’expérience et qu’elle accepte cette crise, elle intègre le fait qu’elle en a eu besoin et qu’elle a voulu la vivre pour des raisons qui lui appartiennent.
Elle comprend qu’il est nécessaire, aujourd’hui de se remémorer dans son corps physique les souffrances qu’elle a endurées auparavant. Cette prise de conscience entraîne la disparition du symptôme. Comme vous pouvez le constater, nous pouvons couvrir un large éventail de problématiques.
Cette démarche reste aussi valable pour ceux qui n’ont pas de problèmes majeurs dans leur existence actuelle et qui n’ont ni problèmes émotionnels, physiologiques ou encore relationnels. Ces personnes viennent en général pour effectuer un développement profond. Le terme de développement « personnel » me déplaît fortement, parce qu’il fait référence à une démarche égotique. Je préfère le terme de « développement profond » ou « libération de l’âme ».
Grâce à cette démarche, elles vont pouvoir se reconnecter à des vies spirituelles, se concentrer sur des vies dédiées à l’humanité ou des causes humanitaires, ce qui les confortera dans le fait de poursuivre ou non leur cheminement actuel. A contrario, j’ai aussi parfois affaire à des individus qui s’imaginent avoir des aptitudes ou des dons. Mais rien qu’à la lecture de leur champ énergétique, je sais pertinemment que ce n’est pas le cas. Ou du moins que leurs soi-disant aptitudes ne transparaissent pas dans leur champ électromagnétique. Ils tentent grâce à la mémoire de leurs vies antérieures de se prouver qu’ils possèdent ce genre de capacités, mais utiliser cette approche pour ce type d’objectif n’est évidemment pas conseillé !
Donc si j’ai bien compris, finalement, tout ce qui nous arrive maintenant est lié à nos vies antérieures. Cela signifie que ce que l’on fait maintenant prépare notre futur.
Absolument. Je dirais que notre vie actuelle et ce depuis la vie fœtale, est la résultante et l’expression de tout ce que nous avons été. Que ce soit constructif ou destructeur, peu importe. Nous demeurons la somme totale, à mon sens, d’un nombre colossal de vies qui sont résumées et exprimées au cours de notre vie présente.
Evidemment, si nous rectifions ce parcours, si nous œuvrons dans le bon sens, en laissant l’amour guider notre existence au lieu de favoriser nos côtés avides, au lieu de toujours vouloir prendre au lieu de donner, cette vie actuelle peut changer drastiquement le cours de notre évolution, de notre progression de conscience.
Il suffit, dans cette existence, de transformer un ensemble de données qui, certes, s’avèrent extrêmement nombreuses, en vue de préparer un futur ; un « nouveau » futur qui n’aura plus rien à voir avec le futur que vous auriez eu si vous étiez resté absolument ignorant de ce que vous portez à l’intérieur de vous-même.
SOH : La clé c’est le travail intérieur, le travail sur soi-même.
Ka Ren Le Drian : Absolument, le travail intérieur, le travail pour soutenir l’âme, le cœur. L’âme est capable d’exprimer un nombre incalculable de données, d’informations. Plus une personne se consacre à ce travail intérieur, plus elle devient aimante, stable, juste, intègre et équitable. Sa vie présente s’en ressentira positivement.
Ka Ren, vous êtes psychothérapeute à Genève. Vous avez un cabinet et en même temps, vous êtes aussi écrivaine. Vous avez écrit plusieurs ouvrages. Pouvez-vous nous donner le titre de vos livres et où pouvons-nous nous les procurer ? Je souhaiterais aussi que vous nous communiquiez l’adresse de votre site Internet.
J’ai écrit deux livres en rapport avec les vies antérieures et la Ro-Hun thérapie. Le premier ouvrage est une autobiographie qui s’intitule Le cœur a des raisons que la raison ignore . Le deuxième ouvrage constitue la suite de cette autobiographie. Il a été rédigé après vingt ans de recherches et s’intitule Le syndrome de Séparation . À l’exception de l’ouvrage qui s’intitule Intégration II : La Chimie de la Conscience édité aux éditions Ariane.
Le cabinet de Karène le Drian se trouve à Genève en Suisse.
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