Un Américain de 14 ans est décédé après avoir participé au défi très controversé #OneChipChallenge consistant à manger une chips extrêmement pimentée, selon un rapport d’autopsie consulté jeudi par l’AFP. La société fabricante n’a retiré la chips de la vente qu’après la mort de l’adolescent, malgré les nombreux risques et malaises déjà relevés.
Habitant du Massachusetts, dans le nord-est du pays, Harris Wolobah a subi un « arrêt cardioventilatoire dû à l’ingestion d’une substance alimentaire à forte concentration de capsaïcine », est-il précisé dans le rapport d’autopsie.
De nombreux risques
La capsaïcine est un composant actif du piment qui provoque une sensation de brûlure. Son absorption peut provoquer également des nausées, des vomissements, des douleurs abdominales et des épisodes de diarrhée, selon les précisions du Dr Brett Christiansen, pédiatre, au média américain Today cité par Santé magazine.
Selon l’autopsie, le jeune homme souffrait de pathologies cardiovasculaires, ce qui pourrait avoir contribué à sa mort.
La presse locale cite des cas d’autres adolescents tombés malades voire hospitalisés après avoir consommé ces chips, notamment en Californie ou dans le Minnesota.
Selon la presse locale, le garçon, qui vivait dans la ville de Worcester, est décédé le 1er septembre 2023, après s’être essayé au « One Chip Challenge », un défi controversé consistant à ingérer cette chips ultra-épicée sans boire d’eau le plus longtemps possible et qui a la particularité de rendre la langue bleue. Le défi baptisé #OneChipChallenge est apparu en 2022 sur internet et puis a été largement diffusé sur Tiktok.
Le produit en question contenait du piment Carolina Reaper, le plus fort du monde selon le livre Guinness des records. La chips était vendue en sachet individuel, lui-même conditionné dans un emballage en forme de cercueil décoré d’une tête de mort.
Retiré de la vente dans un hypermarché français par prévention
En avril 2023, le directeur de l’hypermarché Auchan B’Est de Farébersviller (Moselle) expliquait avoir retiré la chips de la vente après deux semaines de commercialisation pour des raisons de « prévention ».
« Ça incitait les jeunes à faire des choses stupides », plaidait-t-il, pointant du doigt le défi baptisé #OneChipChallenge. « J’ai des adolescents à la maison, et j’ai bien vu l’engouement que ça générait. Mais ce n’est pas quelque chose que je cautionne », précisait le directeur. Pour lui, ces chips n’avait par ailleurs « aucun intérêt gustatif ».
La société la fabriquant l’a retirée du commerce après la mort du jeune Harris.
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