Ces dernières semaines, plusieurs statues ont été dégradées par des militants antiracistes. Christophe Castaner déclare que « tenter d’effacer le passé » était « le propre de la pensée totalitaire et le contraire même de l’Histoire ».
« Les démocraties ne pratiquent pas l’oubli, elles pratiquent la mémoire. Elles ne nient jamais le passé : elles le regardent en face, et savent le critiquer. Le chemin de la mémoire est parfois escarpé. Mais c’est celui qu’a choisi d’emprunter la France », a déclaré le ministre de l’Intérieur lors du baptême de la 126e promotion d’officiers de la gendarmerie à Melun.
À propos des dégradations de statues par des militants antiracistes, Christophe Castaner a jugé jeudi que « tenter d’effacer le passé » était « le propre de la pensée totalitaire et le contraire même de l’Histoire ».
Accompagné de son secrétaire d’État Laurent Nuñez, Christophe Castaner a martelé « très fermement » que « dégrader ou casser une statue » était « un délit » et était « illégal ». « Des enquêtes sont systématiquement ouvertes pour retrouver et traduire en justice les auteurs de ces actes », a-t-il ajouté. Il a également brocardé « ceux qui veulent non pas l’histoire, mais l’oubli », « non pas la paix, mais la vengeance », « non pas l’universalité républicaine mais la division communautaire ».
Alors que les manifestations donnent lieu régulièrement à des affrontements, M. Castaner a fait valoir qu’il fallait « repenser les méthodes » de maintien de l’ordre face à une « violence » qui « s’immisce de plus en plus dans les cortèges« . « La haine de nos valeurs républicaines s’empare de combats nobles pour mieux les détourner, les dévoyer », a-t-il estimé, en rappelant son soutien aux forces de l’ordre, « garants » et « défenseurs de notre bien commun : La République ».
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