L’expertise psychiatrique d’un homme soupçonné d’avoir dégradé en mars le centre culturel kurde Ahmet Kaya à Paris, où trois personnes avaient été tuées en décembre dernier, a conclu à son irresponsabilité pénale, a indiqué vendredi à l’AFP le parquet de Paris.
Cet homme de nationalité turque et d’une trentaine d’années avait déjà été placé en garde à vue en mars, avant d’être interné en hôpital psychiatrique. « Il a fait l’objet d’une reprise de garde à vue mercredi dernier après sa sortie de l’hôpital psychiatrique », a expliqué le ministère public, confirmant une information du journal Le Point.
Irresponsabilité pénale et garde à vue levée
L’expertise psychiatrique alors réalisée a conclu à son irresponsabilité pénale. Sa garde à vue a été levée. Les faits ont eu lieu le 3 mars. Le Turc est accusé d’avoir « dégradé du mobilier en le jetant au sol », d’après une source policière. D’après une source proche du dossier, il avait aussi renversé des portraits des victimes de la tuerie en décembre. Devant les enquêteurs, il a expliqué avoir commis les dégradations lors d’une crise liée à ses troubles d’ordre psychiatriques, a précisé le parquet.
Le 23 décembre, deux hommes et une femme ont été tués par balles et trois autres personnes ont été blessées près du Conseil démocratique kurde en France (CDK-F), abrité dans le centre culturel kurde Ahmet Kaya. William Malet, conducteur de TGV à la retraite de 70 ans, a été mis en examen pour assassinat et tentative d’assassinat à caractère raciste, expliquant son geste par sa « haine pathologique » des étrangers et par un désir de vengeance et de célébrité posthume.
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