Une centaine de militants écologistes du courant extrême gauche ont occupé lundi matin le siège parisien du gestionnaire d’actifs BlackRock, dégradant ses locaux, pour dénoncer l’inaction des PDG et des États face à « l’urgence climatique », selon des sources concordantes.
Les manifestants, qui répondaient à l’appel de l’organisation « Youth for Climate Paris », ont pénétré dans le bâtiment « Le Centorial » abritant notamment les bureaux de BlackRock, dans le centre de Paris, autour de 10H00. Ils en sont sortis peu avant 13H00 alors que les forces de l’ordre étaient prêtes à intervenir, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Dix-sept personnes, dont quatre mineurs, ont été interpellées pour participation à une manifestation non déclarée, dégradation et violences volontaires commises à l’encontre de la responsable de la sécurité du site, selon une source policière.
Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux ont montré des militants taguant les murs de slogans tels que « Ecologie libérale, mensonge du capital », « Anarchie », puis les locaux du gestionnaire d’actifs dégradés par des écritures au sol et sur le mobilier.
Une banderole « Respect existence or expect resistance » (Respectez l’existence ou attendez-vous à de la résistance », en français) a été déployée au centre du bâtiment dont certaines issues avaient été barricadées par du mobilier par les manifestants.
A leur sortie, ils ont été encerclés par les forces de l’ordre sur le trottoir, scandant des slogans tels que « BlackRock assassin », « Macron assassin », « Anticapitalistes ha-ha » ou encore « Libérez nos camarades ».
« Nous condamnons avec la plus grande fermeté l’intrusion violente et les actes de vandalisme dans nos locaux ce matin. Ces actes, tout comme les tentatives d’intimidation à l’encontre de nos collaborateurs depuis plusieurs semaines, sont inacceptables et intolérables », a réagi BlackRock.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.