Démission de Nicolas Hulot : « Tout le monde n’est pas fait pour la dureté de ce poste »

1 septembre 2018 09:08 Mis à jour: 1 septembre 2018 09:08

Daniel Cohn-Bendit, figure historique de l’écologie politique, a souligné mardi que « tout le monde n’est pas fait pour la dureté » du poste de ministre, après la démission de Nicolas Hulot dont il a mis en avant le caractère « impulsif ».

« Nicolas, c’est un impulsif. On avait déjà pu constater ce problème émotionnel en 2007 lorsqu’il avait renoncé à la surprise générale à se présenter à la présidentielle », a pointé Daniel Cohn-Bendit dans une interview au Parisien.

Assurant avoir « discuté » avec le ministre de la Transition écologique « début août », alors que celui-ci « se posait déjà beaucoup de questions », M. Cohn-Bendit lui avait affirmé qu’il « faisait du bon boulot ».

https://twitter.com/JournalElysee/status/1035589308944658438

Mais M. Hulot trouvait qu’on « n’allait déjà pas aussi loin et aussi vite qu’il le voulait » en matière d’écologie au sein du gouvernement. « Il n’était pas fâché mais il trouvait ce gouvernement plus libéral qu’il ne l’est lui », a ajouté M. Cohn-Bendit.

« Tout le monde n’est pas fait pour la dureté de ce poste. Moi j’aurais tenu trois minutes à sa place. Il y a trop de compromis à faire », a encore souligné l’ancien eurodéputé écologiste, proche d’Emmanuel Macron.

Interrogé sur le nom du possible successeur de M. Hulot, M. Cohn-Bendit a avancé le nom de Pascal Canfin, « un écologiste de métier », ancien ministre délégué au Développement de François Hollande et actuellement directeur général du WWF France.

S’il « était nommé ministre, il pourrait aller plus loin que Nicolas Hulot sur certains points », a-t-il plaidé.

D. S avec AFP

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.