Les médias en ont fait quelques articles : la démographie en 2023 en France est au plus bas, loin désormais du seuil de renouvellement des générations (2,1 enfants par femme contre 1,80 actuellement en France).
Alors, c’est vrai, rien de nouveau sous le soleil : le monde entier voit sa natalité diminuer mais c’est plutôt l’indifférence générale qui peut agacer, certains étant même ravis de la situation, pour des raisons écologiques ou malthusiennes, ou les deux.
Mais mesure-t-on l’ampleur du séisme qui nous attend ? D’abord, la pénurie de main-d’œuvre, qui existe déjà malgré les robots et l’IA dans de très nombreux pays comme la Chine ou les États-Unis, va s’étendre au monde entier et à tous les domaines, entraînant de facto une baisse de production et un ralentissement économique potentiellement gigantesque. Ensuite, cette situation précipite les plus âgés vers une catastrophe : en effet, la pénurie de personnel pour s’en occuper (alors qu’ils seront toujours plus nombreux en pourcentage et moins nombreux à avoir des enfants pour les aider, puisque les gens font de moins en moins d’enfants), va devenir critique d’ici la fin du siècle.
Enfin, c’est véritablement une question existentielle qui est posée : jusqu’où ira la baisse de la population mondiale, qui devrait débuter vers 2045 ? Y aura-t-il moins d’un milliard d’habitants sur terre dans 200 ans, c’est-à-dire demain ? Le réveil sur la question démographique va être brutal.
Quant à la solution, elle ne passe pas ou guère par des politiques natalistes dont les résultats n’ont jamais été prouvés. Les gens qui ont confiance en l’avenir font plus d’enfants que ceux qui en ont peur. Pour retrouver une dynamique démographique et la croissance qu’elle entraine, il faut rendre à tous ceux qui en sont capables la liberté et la responsabilité d’eux-mêmes comme gages de leur possibilité de construire leur propre futur.
Article écrit par Maxime de Langle. Publié avec l’aimable autorisation de l’IREF.
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