Le président du conseil départemental du Cher, Michel Autissier, a déjà pris la décision : 450 kilomètres de routes du département reviendront à la limite de vitesse de 90 km/h dès le printemps.
« Je compte bien revenir aux 90 km/h sur les 9 à 15 % du réseau routier départemental que nous avons en charge, soit 450 kilomètres de routes au total », assure M. Autissier au Berry Républicain. « Quoi qu’il en soit, mon choix est fait. »
Le président du conseil régional a toujours été opposé au passage à une limitation de vitesse de 80 km/h dans son département, où « la vitesse sur les routes est impliquée dans seulement 6 % des accidents sur les routes du Cher ».
Une réunion de la commission départementale de la sécurité routière aura lieu dès que la préfète Catherine Ferrier la convoquera.
« J’ai demandé à mes services de prendre contact avec la préfecture pour savoir si cette réunion va bien se tenir avant la fin de ce mois », indique Michel Autissier. Il a également contacté les présidents des cinq autres conseils départementaux pour « harmoniser les cartographies de chaque territoire ».
D’autre part, il n’enclenchera la modification des limites de vitesse qu’après le premier jour du printemps, soit le 20 mars.
Le Cher n’est pas le seul département français à avoir décidé de repasser aux 90 km/h. Une étude de l’AFP au mois de décembre a recensé que 25 départements ont annoncé leur intention de suivre cette tendance.
La Haute-Marne a par exemple déjà pris cette décision, changeant sa limite de vitesse sur 476 kilomètres de routes, une mesure déjà effective. « On n’a pas vu d’amélioration en matière d’accidentologie avec les 80 km/h« , a précisé Nicolas Lacroix, président du conseil départemental de Haute-Marne, pour expliquer sa décision.
La Seine-et-Marne a par ailleurs été le deuxième département à annoncer officiellement qu’il reviendrait aux anciennes limites de vitesse dès le mois de mars.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.