L’Élysée prévoit une hausse de son budget de 5,2 millions d’euros en 2023, soit +4,8% par rapport à 2022, en raison de l’activité diplomatique du président Macron, de l’inflation et de l’augmentation du point d’indice des fonctionnaires, selon un document budgétaire annexé au projet de loi de finances mercredi.
Avant le vote du Parlement, ce « bleu budgétaire » consacré aux « pouvoirs publics » prévoit un total de 114,43 millions de crédits pour l’Élysée en 2023, contre 109,18 millions en 2022. Le budget de la présidence de la République était stable entre 2021 et 2022, avant cette hausse.
« Après deux années marquées par la crise sanitaire », ce document explique notamment cette augmentation des crédits par « la reprise » de l’activité diplomatique en 2022 et 2023, « d’autant plus importante en raison du contexte de guerre en Ukraine ».
16 millions d’euros sont prévus pour les déplacements présidentiels en 2023, contre 15 millions pour le budget 2022.
Cette annexe au projet de budget de l’État souligne aussi « le contexte inflationniste et les mesures structurelles affectant les dépenses de personnel », qui « confortent la nécessité de solliciter une augmentation de la dotation de la présidence ».
Les dépenses de personnels (73,9 millions en 2023) représentent 65% du budget de l’Élysée. Elles sont en hausse de 2,8 millions d’euros en raison de « l’augmentation de 3,5% du point d’indice » des fonctionnaires ou de la « nouvelle politique de rémunérations des militaires » notamment.
La présidence de la République a un plafond d’emploi de 825 équivalents temps plein, est-il précisé, « essentiellement des fonctionnaires, civils ou militaires » (78%).
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.