L’ambassadrice américaine à l’ONU a annoncé jeudi de nouvelles sanctions contre des « entités » et individus qu’ils accusent notamment d’être impliqués dans la déportation d’enfants ukrainiens.
« Aujourd’hui, les États-Unis prennent des sanctions contre deux entités et onze individus qui auraient facilité le transfert forcé et la déportation d’enfants ukrainiens dans des camps », a déclaré Linda Thomas-Greenfield.
« Par ailleurs, nous prenons des mesures pour imposer des restrictions de visas pour trois soi-disant entités russes installées, pour leur implication dans la violation des droits de mineurs ukrainiens », a-t-elle ajouté lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, qui coïncidait avec la fête de l’indépendance ukrainienne.
Contre la Russie qui « commet ces crimes de guerre et ces crimes contre l’humanité »
« La Russie et ses mandataires ont arrêtés des enfants qui fuyaient la violence, ils ont forcé des enfants à quitter des écoles et des orphelinats, et des mandataires locaux ont dupé ou forcé des parents à envoyer leurs enfants dans de soi-disant camps d’été, et refusé de leur rendre », a-t-elle expliqué, évoquant dans ces camps le « lavage de cerveaux » des enfants voire des entrainements militaires.
Elle a également évoqué des informations selon lesquelles les autorités bélarusses auraient aidé à transporter des enfants ukrainiens vers des camps au Bélarus. « Les États-Unis ne vont pas rester silencieux pendant que la Russie commet ces crimes de guerre et ces crimes contre l’humanité », a insisté l’ambassadrice. La Cour pénale internationale a émis un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine pour la « déportation illégale » de milliers d’enfants ukrainiens depuis février 2022. Des accusations rejetées par Moscou.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.