Elon Musk est l’homme le plus riche du monde mais aussi la cible numéro un des gouvernements les plus riches du monde et des industriels qui leur sont associés. La raison tient entièrement à son indépendance d’esprit et aux actions qui en découlent.
En ces temps de censure, il a acheté et protège aujourd’hui une plateforme de libre expression, la seule qui subsiste et qui ait une réelle portée dans l’esprit du public. Des millions de personnes lui en sont profondément reconnaissantes, même si la plateforme est loin d’être rentable.
En outre, il innove à une époque de stagnation avec Tesla, Starlink et SpaceX. Il s’oppose ouvertement aux nombreuses formes de despotisme de notre époque. Il a été l’un des premiers dissidents à s’opposer aux contrôles du Covid, et probablement le plus connu, en continuant à faire tourner ses usines au mépris du gouverneur et en quittant même la Californie pour le Texas afin d’y trouver plus de liberté.
C’est la raison pour laquelle il est attaqué de tous bords.
Le commissaire européen chargé de la société de l’information, Thierry Breton, a fait savoir sur X qu’il estimait que Musk avait enfreint les règles de l’Union européenne. Il a énuméré les infractions présumées dans un message.
• Violation présumée des obligations de lutte contre le #Contenu Illégal et la #Désinformation
• Violation présumée des obligations de #Transparence
• Soupçonné de #DeceptiveDesign de l’interface utilisateur
Musk a clairement indiqué qu’il s’efforçait de respecter les lois de chaque pays, même celles avec lesquelles il n’est pas du tout d’accord. Il fait notamment référence à la censure agressive de l’UE, pendant l’ère Covid, qui s’est faite au détriment de la liberté scientifique et qui a défendu les confinements des gouvernements européens contre leurs citoyens, leur a imposé des traitements médicaux dont ils ne voulaient pas ou n’avaient pas besoin, et ont manigancé en coulisses.
Il est intéressant de voir Thierry Breton accuser Musk de manquer de transparence, alors que l’objectif même du régime de l’UE est d’imposer une absence de transparence. Pour ajouter à l’ironie, M. Breton savait que Musk n’oserait pas censurer son message. Il utilise donc la plus grande plateforme d’espression libre au monde pour s’y attaquer.
Et avant de critiquer la censure européenne et son intolérance à l’égard de la liberté d’expression, il faut savoir que la même chose – ou une version similaire – est en train de se passer aux États-Unis. Après mars 2020, des acteurs de l’État profond ont déployé des efforts concertés pour prendre le contrôle total des réseaux sociaux et étouffer toute dissidence. Toutes les plateformes ont été touchées, dont Twitter. Amazon et tous les magasins d’applications ont même interdit l’application Parler qui devenait trop populaire à leurs yeux.
Lorsque les choses se sont calmées, Musk a racheté la plateforme Twitter et s’est débarrassé de quatre employés sur cinq, dont les nombreux agents du gouvernement qui avaient été engagés pour transformer Twitter en machine de propagande du gouvernement. Depuis lors, il défend le premier amendement de la Constitution américaine (la liberté d’expression) et a lancé toute une série d’outils permettant une vérification des faits par les internautes et par le biais de sources publiques, afin de faire de sa plateforme la source d’informations et d’opinions la plus fiable au monde.
Depuis qu’il a pris ses fonctions, il a dû faire face à un barrage d’attaques générées par l’État. La liste ci-dessous est reproduite avec l’aimable autorisation du compte X ‘End Wokeness’.
La SEC (Securities and Exchange Commission) a poursuivi Musk pour l’achat de la plateforme. Selon le New York Times, « son rachat a fait l’objet de plusieurs poursuites et enquêtes par les autorités fédérales. La Federal Trade Commission a cherché à savoir si X avait les ressources nécessaires pour protéger la vie privée des utilisateurs après le licenciement d’une grande partie de son personnel et la démission de plusieurs cadres supérieurs chargés de la protection de la vie privée et de la sécurité. L’agence a également cherché à destituer Musk de ses fonctions. D’anciens actionnaires de Twitter ont également poursuivi Musk pour fraude dans le cadre d’une affaire liée à la divulgation tardive de sa participation dans la société. »
La FTC a exigé des documents internes de X. Selon le site américain The Hill : « La FTC a envoyé plus d’une douzaine de lettres à Twitter depuis que Musk a finalisé son acquisition en octobre. L’agence a demandé à Twitter de lui fournir des communications internes ‘relatives à Elon Musk’ émanant de n’importe quel employé de Twitter, des informations sur le service d’abonnement à la vérification Twitter Blue de la plateforme, ainsi que les noms des journalistes qui ont eu accès aux dossiers de Twitter. »
Le ministère de la Justice de Biden a intenté un procès à SpaceX pour ne pas avoir embauché de réfugiés dans son projet de technologie secrète de fusée. CNN rapporte : « La poursuite affirme que ‘d’au moins septembre 2018 à mai 2022’, SpaceX a régulièrement découragé les asilés et les réfugiés à postuler et a refusé de les embaucher ou de les prendre en considération, en raison de leur statut de citoyenneté, en violation de la loi sur l’immigration et la nationalité (INA: Immigration and Nationality Act) », selon un communiqué de presse du 24 août du ministère de la Justice. »
Le ministère de la Justice de Joe Biden et la Securities and Exchange Commission ont poursuivi Tesla pour « avantages indus ». Selon Forbes, « l’enquête élargie intervient alors que les procureurs et la SEC ont commencé à enquêter sur un projet secret de Tesla connu sous le nom de Projet 42, que les employés ont décrit comme une maison de verre pour Musk dans la région d’Austin, au Texas, près de l’usine de Tesla, comme l’a rapporté le Journal en août ».
Le ministère de la Justice de Joe Biden a ouvert une enquête criminelle contre Tesla au sujet de ces voitures autonomes. Reuters rapporte : « Le ministère américain de la Justice a lancé l’année dernière l’enquête précédemment non divulguée à la suite de plus d’une douzaine d’accidents, dont certains mortels, impliquant le système d’aide à la conduite de Tesla, Autopilot, qui a été activé lors des accidents, ont déclaré les personnes concernées. » La présomption ici est grotesque : Musk ne se soucierait pas de savoir si son produit est défectueux et ne souhaitearit pas y apporter d’amélioration.
Neuralink fait également l’objet d’une enquête. Selon Reuters : « Neuralink, la société d’Elon Musk spécialisée dans les appareils médicaux, fait l’objet d’une enquête fédérale pour des violations potentielles de la protection des animaux, à la suite de plaintes internes du personnel selon lesquelles ses tests sur les animaux sont précipités, causant des souffrances et des décès inutiles, selon des documents examinés par Reuters et des sources familières avec l’enquête et les opérations de la société. »
Ensuite, il y a l’enquête de la Commission pour l’égalité des chances en matière d’emploi sur le harcèlement chez Tesla. L’EEOC déclare : « Depuis au moins 2015, les employés noirs des usines de fabrication de Tesla à Fremont, en Californie, ont régulièrement été victimes d’abus raciaux, de stéréotypes omniprésents et d’hostilité, ainsi que d’épithètes ….. Les insultes étaient utilisées de manière désinvolte et ouverte dans les zones très fréquentées et dans les centres de travail. Les employés noirs trouvaient régulièrement des graffitis, y compris des variantes du mot N, des croix gammées, des menaces et des nœuds coulants, sur des bureaux et d’autres équipements, dans les toilettes, dans les ascenseurs et même sur des véhicules neufs sortant de la chaîne de production ».
Enfin, il y a le boycott publicitaire agressif des grandes entreprises, dont Disney, CNBC, Comcast, Warner Bros, IBM et le Financial Times, parmi beaucoup d’autres. Musk a refusé de se laisser intimider par ces personnes. Il a déclaré qu’il refusait d’être soumis au chantage de l’argent et a plutôt dit aux entreprises d’« aller [se faire voir]». Ce qui est plutôt remarquable et montre un des problèmes majeurs des réseaux sociaux aujourd’hui, à savoir la mesure dans laquelle tant de plateformes sont prêtes à obéir au système des grandes entreprises.
Cela représente neuf lignes d’attaque directes, mais l’entreprise et Musk pourraient probablement énumérer plusieurs douzaines d’autres cas de ce type si l’on tient compte de tous les niveaux de gouvernement partout où les entreprises de Musk exercent leurs activités. Et oui, tout cela semble tout droit sorti d’un roman d’Ayn Rand. L’entrepreneur prospère et innovant est attaqué de toutes parts par des institutions et des personnes qui vivent du système au lieu d’innover autour de lui et au-delà.
Nous vivons vraiment dans une nouvelle ère d’avidité, alimentée par des États et leurs alliés industriels plus attachés à leurs propres lignes et plans de rentabilité qu’à ce que les gens veulent et à ce que les grands entrepreneurs peuvent créer. Il s’agit très clairement d’attaques concertées. Ce qui est frappant, c’est que tout le monde le sait et qu’on ne dit rien dans tous les cas. Voilà comment tuer la machine à produire de la richesse pendant au moins une ou deux générations.
De l’Institut Brownstone
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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