Selon une nouvelle étude, 28 décès avec atteinte cardiovasculaire décrits dans la littérature médicale ont probablement été causés par la vaccination contre le Covid-19.
Le Dr Peter McCullough, cardiologue, et ses coauteurs ont examiné tous les rapports d’autopsie publiés faisant état de myocardites, ou d’inflammations cardiaques, à la suite de la vaccination contre le Covid-19.
Après avoir exclu certains articles ne répondant pas à des critères préétablis, le groupe a déterminé que les 28 patients restants étaient probablement tous décédés d’une myocardite induite par le vaccin.
Ce constat a été fait après que les médecins ont procédé à un examen indépendant de chaque cas.
Les données disponibles « suggèrent qu’il existe une forte probabilité de lien de causalité entre les vaccins contre le Covid-19 et les décès par myocardite », écrivent les auteurs dans l’article.
Les décès sont survenus en Chine, en Allemagne, au Japon, en Nouvelle-Zélande, en Corée du Sud et aux États-Unis. Quelques morts subites ont été constatées.
« Les déclarations actuelles des institutions médicales et des agences gouvernementales indiquent que la myocardite induite par le vaccin contre le Covid-19 est légère et transitoire », a déclaré Nicolas Hulscher, étudiant diplômé de l’École de santé publique de l’Université du Michigan et l’un des coauteurs, dans un courriel adressé à Epoch Times. « Toutefois, notre étude indique que tel n’est probablement pas le cas. »
« Nous devons étudier plus avant les facteurs déterminants de la myocardite induite par le vaccin contre le Covid-19 afin de stratifier et d’en atténuer les risques, et ainsi, réduire la fréquence de ce syndrome iatrogène mortel au sein de la population. »
L’article a été publié par ESC Heart Failure le 14 janvier. Parmi les limites de l’étude, est citée la taille réduite de l’échantillon. Trois auteurs ont fait état d’affiliations avec la Wellness Company, qui, selon eux, n’a joué aucun rôle dans l’étude.
Autopsies
En 2023, de nombreux décès ont été signalés, dont cinq par des chercheurs allemands.
Les chercheurs ont présenté les résultats de l’autopsie de personnes décédées inopinément à leur domicile dans les 20 jours suivant l’administration d’une dose de vaccin contre le Covid-19. Ils ont déterminé que, pour cinq personnes, la vaccination était la cause probable de la myocardite, qui a elle-même provoqué le décès.
Les chercheurs ont procédé par élimination, en passant en revue toutes les autres causes possibles, a déclaré précédemment à Epoch Times, le Dr Andrew Bostom, un cardiologue basé à Rhode Island, qui a examiné l’article.
« Ils sont ensuite parvenus à la cause immédiate la plus plausible, à savoir la vaccination », a-t-il déclaré.
Huit autres décès ont été signalés par des chercheurs sud-coréens, qui ont constaté que la myocardite induite par le vaccin « était la seule cause possible de décès ». Ces huit personnes sont mortes subitement.
Les autres décès examinés par le nouvel article sont deux adolescents qui sont morts dans leur sommeil aux États-Unis, peu après avoir été vaccinés. Selon le Dr James Gill, médecin légiste en chef du Connecticut et coauteur de l’article faisant état de ces décès, le certificat de décès de l’un de ces garçons mentionnait la vaccination comme cause du décès. Le Dr Gill a refusé de commenter le nouvel article.
Vingt-six certificats de décès aux États-Unis mentionnent la vaccination contre le COVID-19 comme cause du décès, selon une étude d’Epoch Times portant sur les certificats de certains États. De nombreux États n’ont pas divulgué les données des certificats de décès.
Des efforts réalisés dans un contexte plus large
En 2023, M. Hulscher, le Dr McCullough et d’autres chercheurs ont publié un article passant en revue 325 autopsies de patients décédés après avoir été vaccinés contre le Covid-19. L’article a été brièvement mis en ligne sur le serveur de prépublications de The Lancet, avant d’y être supprimé. The Lancet a justifié le retrait en affirmant que les conclusions de l’article n’étaient « pas étayées par la méthodologie de l’étude ».
L’article concluait qu’environ trois quarts des décès étaient directement dus à la vaccination contre le Covid-19, ou que la vaccination était une cause importante de ces décès.
« Notre étude nouvellement publiée a surmonté vents et marées pour contrer la censure médicale après la rétractation par Elsevier et Lancet de notre article principal décrivant la population globale des décès autopsiés », a déclaré M. Hulscher.
Le groupe a ensuite mis en ligne la version de prépublication l’article sur Zenodo, un autre serveur.
Le nouvel article publié par ESC Heart Failure ne compte que quatre auteurs, alors que la publication originale en comptait neuf.
Les chercheurs ont recherché dans PubMed et ScienceDirect, deux bases de données d’articles publiés, les rapports d’autopsie impliquant la vaccination contre le Covid-19 et la myocardite, jusqu’en date du 3 juillet 2023. Certaines études ont été exclues, notamment celles ne mentionnant pas le statut vaccinal ainsi que celles réalisées sur les animaux.
Le groupe a finalement inclus dans son analyse 14 études faisant état de 28 autopsies.
Chaque cas a été examiné de manière indépendante par le Dr McCullough et deux autres médecins, qui ont évalué les liens de causalité, notamment par le biais de données démographiques et de la description du cas. Pour qu’un lien de causalité soit établi, deux des trois médecins devaient avoir relevé une corrélation.
« Nos données sont cohérentes avec l’ensemble de la littérature épidémiologique concernant la myocardite induite par le vaccin contre le Covid-19, où les critères de Bradford Hill soutiennent la causalité d’un point de vue épidémiologique », écrivent les auteurs. « Cela inclut la plausibilité biologique, l’association temporelle, la validité interne et externe, la cohérence, l’analogie et la reproductibilité avec chaque rapport successif de décès liés à la myocardite après la vaccination contre le Covid-19. »
Les critères de Bradford Hill sont un ensemble d’indicateurs pouvant être utilisés pour évaluer la causalité.
Commentaire
Selon le Dr Dick Bijl, médecin épidémiologiste et ancien président de l’International Society of Drug Bulletins, l’étude est « une démonstration claire de la façon dont les résultats cliniques et les résultats d’autopsie peuvent être combinés, et parvenir à des conclusions solides ».
« L’utilisation des critères de Bradford Hill est intéressante et certainement justifiée. Toutefois, j’aurais aimé voir un tableau illustrant, pour chaque cas, le nombre d’éléments positifs issus des critères de Hill », a déclaré le Dr Bijl, qui n’a pas participé à l’étude, dans un courriel adressé à Epoch Times.
« En épidémiologie, il est difficile de faire des inférences causales et la seule façon de les prouver est de réaliser des essais randomisés correctement conçus et exécutés. »
Une analyse secondaire des données des essais [cliniques] de Pfizer et de Moderna a montré que les personnes vaccinées étaient plus susceptibles de subir des effets indésirables graves, notamment la myocardite.
Les autorités réglementaires auraient dû exiger des fabricants de vaccins qu’ils réalisent davantage d’essais, dont certains avec des critères d’évaluation de maladies graves et de décès, mais elles ne l’ont pas fait, a-t-il fait remarquer.
« Néanmoins, elles auraient pu accorder une autorisation de mise sur le marché temporaire avec l’obligation de mettre fin à cette autorisation si les résultats de ces essais étaient négatifs ou n’avaient pas été réalisés », a déclaré le Dr Bijl. « Aujourd’hui, nous sommes confrontés à une situation où les décès de personnes en bonne santé sont probablement liés à des vaccins mal étudiés et auraient pu être évités. »
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