Des boulettes piégées avec de la ferraille visent les animaux et inquiètent les habitants d’une petite ville de Moselle

Par Paul Tourège
8 février 2020 11:06 Mis à jour: 8 février 2020 11:06

En promenant son chien, un habitant de Woustviller a découvert des appâts piégés avec de la ferraille. D’autres cas similaires ont été signalés ces dernières semaines.

Le 5 février, Régis Ney, un habitant de la commune de Woustviller, publiait un billet sur Facebook dans lequel il dévoilait la photo d’une petite saucisse ronde contenant un morceau de ferraille.

Il affirme avoir découvert l’appât à 50 mètres de chez lui, en promenant sa chienne. « Il s’agit de petites saucisses rondes. Mais à l’intérieur, il y a un morceau de ferraille », a expliqué M. Ney dans les colonnes du Républicain Lorrain.

« On m’avait dit que des gens avaient tenté d’empoisonner des chiens », ajoute-t-il. Son Beagle en aurait d’ailleurs déjà fait les frais récemment.

« Il y a quelques semaines, il a avalé une boule orange. Je n’ai pas eu le temps de voir ce que c’était. Mais il a été malade durant deux jours et le vétérinaire nous a dit qu’il a failli y passer », raconte le Woustvillerois.

Depuis, Régis Ney se montre particulièrement vigilant lorsqu’il promène son animal de compagnie.

« J’en ai discuté avec d’autres propriétaires de chiens. Dans le quartier, ils ont déjà découvert des frites dans lesquelles il y avait des aiguilles, ou des barquettes de viande hachée avec de drôles de trucs dedans », observe ce gestionnaire d’une aire d’accueil pour les gens du voyage.

Le maire de Woustviller met en garde ses administrés

Des appâts auraient même été retrouvés dans un parc de jeux fréquenté par des enfants. Le trentenaire n’a pas hésité à alerter la mairie ainsi que les gendarmes.

« Je me doute bien qu’ils n’ont pas que ça à faire, mais un enfant pourrait aussi ramasser ces petites saucisses et les manger. C’est dangereux », poursuit le Woustvillerois dans les colonnes de 20 minutes.

Maire de la commune de Woustviller, Sonia Cristinelli-Fraibœuf n’a pas hésité à informer ses administrés via la page Facebook de la ville, les incitant à se montrer prudents.

« Il y a quelque temps, je dirais au début de l’automne, on nous avait déjà signalé le même souci dans de la viande hachée », a confié l’édile aux journalistes de 20 minutes.

« Prenez garde à vos animaux, il y a vraiment des tarés partout ! » conclut Régis Ney dans le billet qu’il a diffusé sur les réseaux sociaux.

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