Les hôpitaux chinois ont été submergés d’enfants atteints de pneumonie, alors que les épidémies de maladies respiratoires se multiplient à travers le pays. Un grand nombre de membres du personnel médical ont également été infectés.
Depuis la mi-octobre, de nombreux enfants ont été infectés par la pneumonie, ont eu de la fièvre et ont même présenté des symptômes de poumons blancs, comme ceux observés lors des graves infections par le Covid-19 dans diverses régions de Chine. Le nombre de cas est monté en flèche au mois de novembre, submergeant les hôpitaux.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et ProMED, un vaste système de surveillance publique qui suit les épidémies de maladies humaines et animales dans le monde entier, ont été alarmés par les rapports faisant part de l’escalade d’épidémies de « pneumonie non diagnostiquée » dans les grandes villes chinoises.
Le 22 novembre, l’OMS a publié une déclaration sur les réseaux sociaux pour exhorter la Chine de partager les informations relatives à l’épidémie.
« L’OMS a adressé une requête officielle à la Chine pour obtenir des informations détaillées sur l’augmentation des maladies respiratoires et les cas de pneumonie signalés chez les enfants », a déclaré l’organisation.
Le 21 novembre, ProMed a publié une notification faisant état d’une épidémie de « pneumonie non diagnostiquée » chez les enfants en Chine.
ProMed avait émis une alerte à la fin du mois de décembre 2019 pour attirer l’attention sur un virus mystérieux, baptisé par la suite SARS-CoV-2, qui a provoqué l’épidémie de pneumonie Covid-19 en Chine. Cette alerte avait permis d’informer des médecins et des scientifiques du monde entier, dont des hauts fonctionnaires de l’OMS.
À la fin de la notification, le personnel du ProMED avait déclaré : « L’horloge de la pandémie tourne, nous ne savons pas quelle heure il est ».
Le 21 novembre, les autorités chinoises ont fait savoir que de multiples agents pathogènes respiratoires, comme le virus Covid-19 du Parti communiste chinois (PCC), le virus de la grippe et le virus de la pneumonie à mycoplasme, étaient à l’origine d’infections respiratoires mixtes dans le pays.
Les hôpitaux débordent, les parents réduits au silence
Un grand nombre de messages sur les médias sociaux chinois font état d’élèves qui tombent malades. Ils ne peuvent pas aller à l’école et ne parviennent pas à obtenir un rendez-vous chez un médecin dans un hôpital en raison du trop grand nombre d’enfants malades. Certains médecins de première ligne ont indiqué qu’ils ne réussissaient pas à prendre de rendez-vous dans les hôpitaux pour leurs propres enfants. Cependant, le PCC au pouvoir a depuis interdit aux parents de parler publiquement de leurs difficultés.
De nombreuses vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent que les hôpitaux des grandes villes du pays, telles que Pékin, Tianjin, Shanghai, Nanjing, Wuhan, Liaoning et d’autres, sont surchargés.
Le 21 novembre, une infirmière de la province de Liaoning, dans le nord-est de la Chine, a fait savoir sur les réseaux sociaux que le service pédiatrique de son hôpital était plein, comme lors de l’épidémie massive de Covid-19 en décembre dernier, lorsque le PCC a soudainement abandonné toutes les politiques et mesures de lutte contre la pandémie. Son service compte 12 personnes, dont 9 ont de la fièvre.
Un collègue a acheté un kit de tests qui a montré deux lignes rouges. « La grippe, les mycoplasmes et le Covid-19 sont tous positifs. C’est vraiment effrayant », a-t-elle confié.
M. Cheng, un habitant de la ville de Benxi dans la province de Liaoning, a rapporté à Epoch Times le 21 novembre que la situation était la même dans tout le pays et que de nombreux enfants tombaient malades : « C’est très grave. Il y a 40 à 50 enfants par classe ici, et seulement une douzaine d’entre eux y vont. Les autres enfants sont tous malades. »
Zhao Lanjian, un ancien journaliste chinois qui réside aujourd’hui aux États-Unis, a publié un message sur les réseaux sociaux : « L’hôpital pour enfants de Dalian était surchargé et les informations qui s’y rapportaient ont été supprimées sur l’ensemble du réseau Internet. Une capture d’écran d’un message publié sur les réseaux sociaux montre qu’un parent a informé un enseignant que son enfant venait de décéder à l’hôpital ».
M. Tong, un citoyen de Tianjin, a indiqué à Epoch Times le 21 novembre : « Cette vague de contaminations par le virus est très grave. Aujourd’hui, les services pédiatriques des hôpitaux de Pékin, Tianjin, Dalian, Shenyang et d’autres villes sont tous pleins, et les enfants ne peuvent pas être pris en charge ».
Selon lui, le service pédiatrique de l’hôpital est surchargé depuis un certain temps et la situation s’aggrave de plus en plus.
« Cependant, les experts ne s’expriment pas et les médecins restent muets face au public, à commencer par Zhong Nanshan (le principal conseiller du PCC en matière de santé) », a poursuivi M. Tong.
Des vidéos récentes publiées sur les réseaux sociaux montrent le hall de l’hôpital Tianjin Beichen bondé d’enfants malades accompagnés de leurs parents.
Des vidéos montrent également le hall d’entrée de l’hôpital pour enfants de Pékin bondé d’enfants malades et de leurs parents. On y voit un grand nombre de patients faire la queue pour un prélèvement de sang, les infirmières criant le nombre 1541, indiquant potentiellement la durée de la journée.
La personne qui a enregistré la vidéo avait le numéro 1887. Dans la vidéo, cette personne propose aux patients qui se rendent à l’hôpital d’apporter un tabouret, faute de place pour s’asseoir.
M. Wei, un habitant de Pékin, a expliqué à Epoch Times le 21 novembre que de nombreux enfants sont maintenant malades, et que beaucoup sont hospitalisés. « Ils ne toussent pas et n’ont pas d’autres symptômes qu’une forte fièvre. Beaucoup d’entre eux présentent des symptômes de nodules pulmonaires. »
« Tous les élèves d’une classe sont malades, les membres de leur famille et les enseignants sont également infectés. C’est très grave ». M. Wei a ajouté : « Maintenant, les écoles interdisent aux parents d’en parler. Il n’est pas non plus permis de discuter de ces questions sur le forum de discussion de la classe. »
En décembre dernier, le PCC a soudainement abandonné ses mesures strictes de lutte contre la pandémie, provoquant une épidémie majeure de Covid-19 dans toute la Chine et d’innombrables décès. Depuis lors, chaque fois qu’une épidémie de grande ampleur se déclare et que les patients affluent dans les hôpitaux, le PCC invente un nouveau terme pour la désigner, comme la grippe A, la pharyngite et, plus récemment, l’infection à mycoplasme.
Cependant, les Chinois pensent généralement que les nouveaux noms utilisés pourraient servir à dissimuler les nouvelles épidémies de Covid-19.
Li Yun et Li Shanshan ont contribué à la rédaction de cet article.
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