Dans le Morbihan, la plus grande centrale photovoltaïque de Bretagne doit être installée. Le maire de Radenac œuvre depuis dix ans pour que cette centrale remplace les anciennes sablières. Mais le chantier a dû être stoppé. La découverte d’amphibiens protégés est à l’origine de cet arrêt.
Après avoir connu bien des déboires depuis la mise en route du projet il y a plus de dix ans, la plus grande centrale photovoltaïque de Bretagne a pris du retard et connaît une nouvelle épreuve. En effet, des crapauds communs et des tritons marbrés bloquent l’avancement du chantier depuis plusieurs semaines, rapporte Actu.fr.
Deux espèces d’amphibiens protégées car menacées
Cette centrale, qui est basée sur une ancienne sablière, se trouve située sur les communes de Radenac et Pleugriffet. Actuellement en cours de construction, elle devait prochainement accueillir 40 000 panneaux solaires pour une mise en service prévue d’ici la fin de l’année.
La Générale du solaire, qui a racheté le projet à Engie, a pris la décision de stopper le chantier, les deux espèces d’amphibiens découvertes étant protégées car menacées, alors même que « toutes les mesures compensatoires concernant la faune et la flore » avaient été prises en amont, précise Actu.fr.
« Là, nous avions enfin obtenu le feu vert de toutes les instances. C’est démobilisant. Mais on ne va pas baisser les bras », a réagi le maire de Radenac, Bernard Le Breton.
« Faire vite avec les services de l’État »
Toutefois, l’élu est inquiet car l’une des conséquences de cet arrêt concerne le rachat de l’électricité, dont le prix, valable jusqu’à la fin de cette année, a été négocié par la Générale du Solaire. « Il va certainement falloir prendre de nouvelles mesures compensatoires. Cela va prendre encore du temps », indique l’édile.
Depuis dix ans, ce projet lui tient à cœur, d’autant plus qu’il y a des « enjeux financiers primordiaux », explique le maire de Radenac. La priorité de l’élu étant la poursuite de la transition écologique.
L’élu a cependant bon espoir que le calendrier soit respecté, après avoir eu une réunion ce lundi 15 novembre avec les services de la Préfecture, l’objectif étant « de faire vite avec les services de l’État », a-t-il souligné à Actu.fr.
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