Des élèves de l’école primaire protègent un camarade de classe intimidé ayant des besoins spéciaux : « Ce n’est tout simplement pas bien »

Par Jack Phillips
4 mars 2019 18:37 Mis à jour: 31 mai 2019 16:45

Un groupe d’élèves de CM2 a décidé d’aider un camarade de classe ayant des besoins spéciaux.

Jack Pemble, Jake Burgess, Gus Gartzke, Tyler Jones et Landon Kopischke ont observé que des enfants de leur classe se moquaient de James Willmert qui a des besoins spéciaux.

« C’était comme s’ils l’utilisaient et profitaient de lui, explique Jake, parce qu’il est plus facile de s’en prendre à lui. Ce n’est tout simplement pas bien », a dit Jack.

(Via KARE)

Jake Burgess, qui semble être le chef du groupe, a fait grande impression en accompagnant James faire la file au déjeuner, ensuite à la table où ils mangeaient.

Le groupe s’est juré de veiller sur James et de le protéger de tout tyran potentiel et, au besoin, de faire respecter la loi.

L’impact a déjà été énorme. James est beaucoup plus heureux et veut sortir pour la récréation.

« Pourquoi s’en prendre à quelqu’un », dit Jack Pemble, un étudiant, et Jake Burgess termine sa question, « qui a des besoins spéciaux ? »

« En entendant cela, nous sommes fiers d’être leur professeur », a dit Mallory Howk, un professeur qui a passé l’année avec la classe de garçons.

Elle a dit que les leçons de lutte contre l’intimidation de l’école ont touché une corde sensible chez les enfants.

(Screenshot/KARE)

Comme Jake Burgess l’a dit à KARE : « C’est un gamin très agréable à côtoyer. »

La famille de James a été émue par la bienveillance dont ont fait preuve les garçons envers leur fils.

« Avant, il ne voulait pas sortir pour la récréation ou quoi que ce soit d’autre, c’était toujours comme une lutte », a dit Margi Willmert, la mère de James.

« Et maintenant, il peut à peine manger son déjeuner pour aller jouer dehors avec ces garçons. »

Comment savoir si vous êtes un tyran

Selon Chantal Gautier, chargée de cours en psychologie à l’Université de Westminster au Royaume-Uni, il existe des moyens de déterminer si vous êtes une brute.

Ils incluent :

Tu énerves quelqu’un autour de toi à plusieurs reprises. Tu le remarqueras peut-être si quelqu’un se fâche beaucoup contre toi, se plaint de ton comportement ou pleure souvent. Ces réactions sont en effet un signal d’alarme et doivent être prises au sérieux.

Tu manques d’empathie. Ce n’est pas toujours facile à le reconnaître en toi. Tu peux demander aux gens autour de toi s’ils pensent que c’est le cas, ou même faire un test d’empathie.

Tu peux devenir agressif. Il peut s’agir de crier, de menacer ou d’humilier quelqu’un devant les autres. Mais il peut aussi s’agir de commentaires passifs et agressifs, comme « Oh, tu le fais comme ça, c’est courageux. »

Tu aimes être avec des gens peu sûrs d’eux. Si tu te sens mieux en évoquant l’inconfort ou l’insécurité chez un camarade, ce serait un signe classique d’intimidation. Cela pourrait se faire, par exemple, en s’en prenant constamment à quelqu’un ou en le préparant délibérément à l’échec.

Tu répands des rumeurs malveillantes au sujet d’un membre du personnel. Ce n’est peut-être pas grand-chose, mais répandre des rumeurs pourrait faire de la vie d’une personne un enfer, ce qui lui coûterait sa réussite professionnelle et sociale.

Tu abuses de ton pouvoir ou de ta position au sujet de problèmes de rendement. Par exemple, tu peux intentionnellement bloquer la promotion d’une personne ou lui retirer des fonctions et des responsabilités sans aucune justification ou substance. Parmi les autres possibilités, mentionnons le fait d’ignorer délibérément et constamment quelqu’un ou de l’exclure de collaborations et d’événements sociaux.

« L’intimidation est particulièrement susceptible de se produire dans des milieux de travail stressants où le leadership est médiocre et où la culture d’entreprise récompense les comportements agressifs et compétitifs », poursuit-elle. « Nous savons que l’intimidation peut déclencher toute une gamme de problèmes de santé mentale, notamment la dépression, l’épuisement professionnel, l’absentéisme accru, le manque de confiance en soi et le stress. »

« Éduquer les gens au sujet de l’intimidation est un pas en avant positif. En attendant, nous devrions tous faire tout notre possible pour traiter les autres avec respect. »

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