Sortis en classe découverte sur l’ile d’Aix située dans le Sud-Ouest de la France, une dizaine d’enfants de l’école Plaisance à Tonnay-Charente, près de Rochefort en Charente-Maritime ont été brûlés au deuxième degré en s’amusant sous un figuier…
D’après Sud Ouest, pendant leur séjour à la fin du mois de mai, des enfants se sont amusés pendant plusieurs jours sous un figuier dans le jardin de la Maison familiale de l’île d’Aix. Ils avaient, entre autres, ramassé des figues au sol et les avaient pressées dans leurs petites mains. Résultat : des élèves ont eu les mains et les avant-bras rouges, enflés et recouverts de cloques.
Les trois enfants les plus atteints avaient aussi du mal à plier les doigts. Ils étaient tous brûlés au deuxième degré.
FALLAIT LE SAVOIR
Charente-Maritime : les feuilles de figuier ont brûlé les enfants au deuxième degré – Sud https://t.co/4DDulIDXk7
Une information FR/EN à grande échelle s’impose !!!https://t.co/v5xDHu5Y7r— Ludo Pikaglass (@LudoPikaglass) 2 juillet 2019
Transportés aux urgences de La Rochelle, le diagnostic était tombé après les premières analyses : il s’agissait d’une irritation nommée phytophotodermatose qui intervient après un contact avec un certain type de plantes. La sève de figuier est phototoxique, et conjuguée à une exposition au soleil, elle peut provoquer une réaction cutanée sous l’effet des UV.
mes parents m’interdisaient de jouer sous le figuier quand il y avait des fruits https://t.co/FqC1QjHGuQ
— chantalcourthial (@chantalcourthia) 1 juillet 2019
Il y a juste une quinzaine de jours que les enfants ont pu retourner à l’école. Les plus touchés devront porter des gants anti-UV et des pansements pendant deux ans.
Le risque de phytophotodermatose ne concerne pas uniquement la sève du figuier. Les feuilles de bouton d’or, de millepertuis, de coquelicot, de panais, de persil et de carotte peuvent également provoquer ce genre de réactions.
Vigilance donc pour les jeux en plein air !
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