Le Dr Victor Acharian, gynécologue obstétricien à Pau, a été attaqué sur les réseaux sociaux de manière virulente, après avoir refusé de s’occuper d’une personne transgenre en pleine transition. Il avait pourtant bien spécifié n’avoir « aucune compétence pour s’occuper des hommes », mais devra néanmoins s’en expliquer devant la justice. Les deux présidentes de l’association Femelliste, Marguerite Stern et Dora Moutot, se sont rangées du côté du médecin.
L’affaire, largement relayée sur les réseaux sociaux, a suscité moult réactions dans les deux camps. Certains sont allés jusqu’à traiter le Dr Acharian de transphobe quand d’autres l’ont soutenu. C’est notamment le cas des militantes féministes Marguerite Stern et Dora Moutot. Dans une tribune du Figaro, ce mercredi 13 septembre, elles ont expliqué sans langue de bois pourquoi elles apportaient leur soutien au gynécologue.
Les transgenres « n’ont rien à faire chez un gynécologue »
Ayant essuyé le refus du gynécologue, la personne transgenre et son compagnon avaient quitté le cabinet du docteur mécontents, écrivant aussitôt après un commentaire négatif à l’encontre du médecin sur Google. C’est ainsi que ce dernier s’était attiré les foudres des militants transgenristes.
Mais pour Marguerite Stern et Dora Moutot, peu importe si les hommes transféminins (dits «femmes trans») gardent leurs organes génitaux ou non, ils « n’ont rien à faire chez un gynécologue, car ces médecins ne sont pas formés pour soigner un pénis ou une prostate », ont-elles expliqué dans les colonnes du Figaro. « Les hommes transféminins n’auront jamais leurs règles. Jamais de ménopause. Jamais de problématique autour de la grossesse ou de la contraception. Jamais à devoir subir un avortement ou un examen du col de l’utérus. Jamais d’endométriose », ont-elles poursuivi.
« La terreur transgenriste fonctionne à merveille »
Les deux féministes ont ensuite révélé que le projet des « militants transgenristes » était « de faire en sorte que tous les espaces réservés aux femmes s’adaptent à eux, et par la force s’il le faut ! » « Gynécologie, sports féminins, prisons pour femmes : nous devrions les accueillir avec le sourire ! Sinon attention, il y aura punition : nous serons taxés de transphobes, les plaintes tomberont et du harcèlement s’organisera », ont-elles encore lancé.
« La terreur transgenriste fonctionne à merveille », constatent-elles, car « tout le monde s’auto-censure, prend des pincettes, s’excuse par peur des représailles ». « Si vous critiquez l’idéologie transgenre, vous en subirez les conséquences. Mais si vous ne dites rien, vous en subirez les conséquences aussi ».
« On ne peut vivre librement si on ne peut parler librement »
Comprenant que les personnes transgenres ont besoin d’un suivi médical en raison des nombreux problèmes rencontrés dans leur transition, l’ancienne rédactrice en chef de Konbini et l’ex-Femen ont également pointé la « pénurie scandaleuse » de gynécologues en France, indiquant : « C’est aux endocrinologues qui prescrivent à ces hommes des traitements hormonaux dont aucun n’est homologué pour être administré à des sujets masculins, de prendre leurs responsabilités et d’assurer eux-mêmes le suivi hormonal. »
Marguerite Stern et Dora Moutot estiment « urgent que les gynécologues se forment aux pathologies spécifiques du sexe femelle au lieu de se soumettre à ceux qui les somment de traiter les suites de castrations masculines ». Et pour remuer le couteau dans la plaie, elles ont enfin rappelé que c’est « avec nos cotisations à la sécurité sociale que les hommes transféminins se gavent d’hormones femelles, se font poser des faux seins et creuser un ‘néo-vagin’ », de même que c’est « avec nos impôts que l’Assemblée nationale vote des lois, choquantes, et que le gouvernement met en place des circulaires pour faire la promotion de l’idéologie transgenre dans les écoles », concluant : « Alors autant parler, sans s’excuser de dire la vérité, non ? »
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