Contrairement à la Russie, où le communisme a implosé en 1989, le communisme chinois – tel un virus – a muté au cours des dernières décennies en un capitalisme d’État extrêmement efficace et axé sur le contrôle.
Mais le Parti communiste chinois n’est pas la Chine de Lao Tseu, Tchouang-Tseu et Confucius. C’est un parasite, comme tous les totalitarismes. Un parasite qui a transformé la Chine millénaire, berceau d’une culture admirable, en simple fourmilière. La particularité d’une fourmilière est que la fourmi individuelle n’a aucune valeur en soi. Le collectif est tout. Pour garantir un contrôle total, il y règne une surveillance paranoïaque de tous les comportements et de toutes les informations. Qui ne sert pas le collectif est éliminé. Cette fourmilière, sorte de Chine pervertie, s’emploie depuis un certain temps à remplacer la suprématie américaine sur la scène internationale par la voie du « soft power ». Ses hommes de main siègent dans de nombreux organes directeurs d’organisations internationales (FAO, IFU, FMI, OMS, etc.).
En 2017, la Chine a obtenu la nomination d’un ancien ministre éthiopien au passé totalitaire, voire criminel, au poste de secrétaire général de l’OMS. Lors du début de la crise liée au coronavirus, ce Thedros Adhanom – représentant servile d’un pays économiquement dépendant de la Chine – a renvoyé l’ascenseur à ses amis chinois lorsqu’il s’est agi de minimiser l’épidémie se développant dans l’Empire du milieu et de faire de la position chinoise la position officielle de l’OMS. Quand l’Australie et les États-Unis ont fermé le trafic aérien à destination et en provenance de la Chine au début de la pandémie, Adhanom a protesté contre cette mesure et a condamné le comportement protecteur – pourtant justifié – de ces pays comme étant nationaliste.
Taïwan, qui a tiré la sonnette d’alarme après les premiers cas à Wuhan et qui est rapidement parvenu à maîtriser l’épidémie, n’a pas été écouté parce que quelque temps auparavant, la Chine avait fait retirer à cette autre Chine – démocratique, elle – le statut d’observateur à l’OMS.
Ajoutez à cela le fait que le faible nombre de victimes annoncé par la Chine continentale n’est pas du tout crédible et que les médecins locaux ayant très tôt lancé d’alerte ont été d’emblée réduits au silence. Depuis, le docteur Luc Montagnier (prix Nobel) confirme même que le virus est d’origine humaine et qu’il s’est très probablement échappé d’un laboratoire de Wuhan, alors que l’OMS continue de proclamer sa provenance naturelle. En attendant, l’économie chinoise s’est rapidement remise de la crise, alors que son concurrent occidental sombre irrémédiablement vers la récession, voire une crise économique majeure et dévastatrice.
Cependant, qui a nourri le géant économique totalitaire d’Extrême-Orient au cours des dernières décennies en délocalisant une grande partie de sa production vers la Chine ? Qui a bradé le savoir-faire de l’occident pour quelques dollars de plus gagnés à l’est ? Qui a fragilisé la réactivité des nations en les privant de réserves et d’une capacité de production de masques, de gants protecteurs et de solution désinfectante ? Le monde libre lui-même, qui se prépare désormais à adopter certains mécanismes de la fourmilière : vaccination forcée, censure, détention psychiatrique des citoyens critiques, mécanismes de surveillance, restriction des déplacements, fragilisation des mécanismes démocratiques, etc. Tout cela, bien sûr, prétendument au profit des citoyens.
Le virus est donc double : biologique et politique. Et l’Occident est partiellement responsable de cette évolution, puisque le laboratoire de Wuhan est d’origine française et que les recherches qui y ont été effectuées ont été largement subventionnées par des fonds français et américains.
Il s’agira de rester vigilants, ces prochains temps, si nous ne voulons pas être réduits à la vie « palpitante » de fourmis dans une fourmilière.
Oskar Freysinger est ancien conseiller d’État valaisan (Union Démocratique du Centre, UDC).
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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