Des masques de protection et des gants ont été retrouvés « systématiquement » dans sept grands fleuves européens en juin, a indiqué dimanche une porte-parole de la Fondation Tara, alertant sur le danger de cette pollution plastique liée à la crise sanitaire.
« Les scientifiques des laboratoires partenaires » de Tara ont « retrouvé masques et gants systématiquement » sur les berges et les plages de sept fleuves européens, lors de prélèvements effectués « au mois de juin », a déclaré sur France Inter Romy Hentinger, responsable du plaidoyer et de la coopération internationale de la fondation.
« C’est préoccupant pour la suite » car « on peut en déduire que d’autres sont déjà arrivés en mer », a ajouté la porte-parole, soulignant que les masques de protection à usage unique, en polypropylène et « très fins », « vont se fragmenter rapidement ».
Pollution : des #masques et des gants ont été découverts par des plongeurs dans la baie d’#Antibes dans la #Provence-Alpes-Côte d’Azur. Les associations s’inquiètent. (Opération Mer Propre) #COVIDー19 #Deconfinement pic.twitter.com/ywZzwWpOz2
— info32 (@diachriskrys) May 26, 2020
Les fleuves étudiés font partie des neuf grands fleuves européens explorés en 2019 par la goélette scientifique, dans le cadre d’une mission sur les microplastiques: la Tamise, l’Elbe, le Rhin, la Seine, l’Ebre, le Rhône, le Tibre, la Garonne et la Loire.
« On attend les résultats finaux de ces scientifiques qui sont encore en train de terminer ces fleuves », a ajouté Romy Hentinger.
Sur terre comme en mer, une nouvelle pollution a fait son apparition avec la crise sanitaire.
En Méditerranée, ces plongeurs retrouvent masques et gants dans leurs filets ! pic.twitter.com/tIMUycN2Rz
— France tv nature (@francetvnature) May 31, 2020
L’expédition de mai à novembre 2019 avait mis en évidence la présence de microplastiques dans 100% des prélèvements d’eau, montrant que ceux-ci sont déjà présents dès les fleuves et « ne se dégradent pas en mer, sous l’influence des rayons UV et du sel » comme on le pensait, a expliqué Martin Hertau, capitaine de ce laboratoire flottant.
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