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Des groupes idéologiques veulent imposer l’écriture inclusive à l’université : « On rentre dans un pays totalitaire »

mai 1, 2019 14:31, Last Updated: mai 1, 2019 14:46
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Sur le thème « Antiracistes : des méthodes totalitaires », les chroniqueurs de l’émission L‘Heure des Pros ont débattu le 29 avril autour de Pascal Praud sur CNEWS, autour des dernières actions dites « antiracistes » des groupes d’extrême gauche dans des grandes universités. On y apprend l’impasse intellectuelle et le racialisme de ces groupes et comment ils représentent un nouveau totalitarisme qui se développe en France.

Elisabeth Levy, directrice de la rédaction de Causeur, a commencé l’intervention en disant qu’il fallait y répondre sur le terrain intellectuel : « À Causeur, cela fait 4 ans que nous avons publié notre premier texte, sur l’influence des indigènes à la fac. À cette époque, on nous disait comme d’habitude, ‘fantasme, racisme, islamophobie, etc.’, les trucs habituels. Aujourd’hui, tout le monde se rend compte qu’il se passe quelque chose de grave. À l’université aujourd’hui, c’est à dire dans le temple du savoir, la liberté académique n’est plus respectée ! ».

En continuant : « Il faut dire quelque chose qui est important, ces groupes antiracistes sont racialistes ! Ce sont des obsédés de la race – comme l’a dit Marianne, du genre, des étiquettes et des cases. Ils sont dangereux et il faut se battre avec eux sur le terrain intellectuel ».

Pour Pascal Praud : « Je signale que Benjamin Morel (Ndlr. Docteur en science politique, enseignant à la Sorbonne et à Science-Po Paris), qui est universitaire, nous explique que ceux qui, aujourd’hui, ne pratiquent pas l’écriture inclusive (ndlr. une écriture voulue par certains minorités qui seraient « non sexiste » ou « dégenré ») à la fac n’ont pas droit de cité. C’est-à-dire que c’est un dogme. C’est ahurissant. Et ça, l’État devrait mettre son nez là-dedans. C’est juste un scandale !»

André Bercoff, journaliste politique : « Il faut savoir d’où s’est venu. C’est venu des genders studies aux États-Unis, le politiquement correct est venu de là. C’est-à-dire, quand l’idée collective d’une nation, d’une identité s’effiloche, le marketing des minorités se répand dans toutes les minorités. C’est-à-dire : « Vous n’êtes pas LGBT, c’est que vous êtes un racistes, vous n’êtes pas ceci, c’est que vous êtes homophobes ». Quand les Gilets Jaunes ont commencé au début, on les a qualité d’extrême droite, d’homophobes, ensuite c’était antisémites ».

Bernard Debré de rappeler que cela « vient depuis les classes maternelles ou les écoles, où on enseignait plus un certain nombre de sujets comme la Shoah, parce c’était interdit. Il y a eu l’interdiction d’enseigner l’histoire, l’histoire a été modifiée. À partir de ce moment-là, cette génération est devenue toute puissante et elle interdit le reste. On rentre dans un pays totalitaire »

Les intervenants réagissaient aux évènements s’étant déroulés à Science-Po le 23 avril, où un groupuscule d’extrême-gauche d’étudiants ‘antiracistes’ s’était mobilisé contre la venue d’Alain Finkielkraut. Pascal Praud avait réagit en demandant des sanctions : «Ça a 8 jours, et personne ne réagit. Enfin, ces jeunes gens doivent avoir des sanctions quand même. C’est juste insupportable. Ce sont des étudiants de Sciences Po, ils doivent être sanctionnés ! Et peu de personnes en parlent dans la presse. C’est inadmissible. Que dirait-on si c’était des étudiants d’extrême droite ?»

Alain Finkielkraut avait réagi sur CNEWS :  » C’est mon racisme supposé qui a créé cette mobilisation parmi des étudiants d’extrême gauche de Science Po. Je suis devenu raciste, car je ne ramène pas le choc des cultures, dont notre pauvre nation, est le théâtre, à une question économique. Dans les quartiers difficile, je ne transforme pas les agresseurs de policiers, de profs et de pompiers en victimes de l’inégalité ».

« Le grand malheur de notre temps, c’est le dévoiement et la déchéance de l’antiracisme. C’était un principe moral élémentaire, celui de l’affirmation de la dignité de tous les êtres humains, c’est devenue une idéologie. C’est-à-dire, une vision globale du monde, et comme le communisme, il n’y a pas d’adversaire légitime, ceux qui pensent autrement sont des ennemis de l’humanité. » avait-il conclut.

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