La période de confinement que nous vivons actuellement afin de lutter contre la propagation de l’épidémie de coronavirus rend certaines personnes agressives, incompréhensives et dépourvues de toute forme de compassion.
Dans ce contexte, certains soignants ont reçu des lettres ou des mots de menace, anonymes bien sûr, dans leurs boîtes aux lettres ou sur leurs pare-brises. Les mots inscrits sur ces missives sont des coups de poignards dans le dos de ceux qui travaillent dans des conditions extrêmes au péril de leur santé et même de leurs propres vies.
Epoch Times qualifie le nouveau coronavirus, à l’origine de la maladie COVID-19, de «virus du PCC» parce que la dissimulation et la gestion déplorable du Parti communiste chinois (PCC) ont permis au virus de se propager dans toute la Chine avant d’être transmis dans le monde entier.
COUVERTURE SPÉCIALE VIRUS DU PCC :
France 3 nouvelle aquitaine relate que ce dimanche, deux infirmières de Bayonne ont reçu chacune un message leur demandant de « déménager » afin de ne pas mettre « des vies en danger ».
Elodie Capdevielle-Fidel, infirmière depuis 5 ans à Saint-Jean-de-Luz est l’une d’entre elles. La lettre paraissait au demeurant charmante puisqu’elle stipulait s’adresser à une « soignante » vivant « dans notre chère et belle résidence ». Mais la suite était beaucoup plus brutale, car il était demandé à cette soignante « de garer sa voiture loin des autres […], de ne plus toucher les parties communes sans gants et sans s’être désinfecté les mains […] Idéalement […] de déménager aussi vite et loin que possible afin de ne pas mettre [leurs] vies en danger », terminant en disant que si « cette femme est une vraie soignante compétente, elle comprendra [leurs] inquiétudes ».
Il va sans dire qu’Elodie Capdevielle-Fidel n’a justement pas compris les « inquiétudes » de l’auteur de cette lettre, alors qu’elle venait d’effectuer trois nuits de garde. Vraiment « surprise », Elodie reste profondément sous l’effet d’un choc.
Elle ajoute : « C’est tellement méprisant. C’est comme si je devais avoir honte, et partir au plus vite. Mais la honte, c’est la personne qui a écrit et collé ça qui doit la ressentir. Les mots employés sont agressifs, violents. On parle d’exclusion. J’en ai discuté avec mes collègues. Ils sont indignés. »
Pour le moment, Elodie Capdevielle-Fidel n’a pas porté plainte, mais a néanmoins averti la police, qui a procédé à une enquête de voisinage. Elle a par la suite reçu de nombreuses autres lettres, dont la teneur était tout autre. « Il y a eu beaucoup de mots de soutien de la part de nombreux voisins ; des marques de solidarité, et des commentaires positifs sur les réseaux sociaux. Et tout cela en bien plus grand nombre que la lettre anonyme. Je me dis que la personne qui a rédigé ce texte s’ennuie peut-être. En tous cas il faut en parler, que ça se sache », précise-t-elle.
Lydie Loc’h Saint-Gérard, une autre infirmière des urgences du Centre hospitalier de la côte basque a également eu droit au même traitement ce dimanche. Ce message était collé avec de la glue sur son véhicule et sur la porte de son domicile.
C’est en entendant le témoignage d’ Elodie Capdevielle-Fidel qu’elle a décidé de parler du mot qu’elle aussi avait reçu. Elle a obtenu le soutien de ses collègues, mais également du maire de Bayonne, Jean-René Echegaray. Ce dernier a publié un message en lien avec ces événements via les réseaux sociaux. Il conclut son message en disant : « Le personnel hospitalier mérite, bien plus que de l’égard, notre profond respect. »
La présidente du conseil interdépartemental 40/47/64 de l’Ordre des infirmiers Martine Laplace est scandalisée par de tels agissements. Elle incite les soignants victimes de ces corbeaux à porter plainte. « Il ne faut pas céder à ces menaces. Les infirmiers, hospitaliers ou libéraux doivent tous porter plainte. Et informer l’Ordre. Nous allons les soutenir. Et faire remonter tous ces actes révoltants au ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner. » Elle fait remarquer que « ceux qui insultent seront les premiers à faire appel à des infirmiers pour porter secours à leur famille ».
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