Dans un effort pour aider à mettre fin à la pandémie, une coalition internationale d’experts médicaux ont organisé samedi 24 juillet des événements dans le monde entier pour sensibiliser à l’efficacité de l’ivermectine comme traitement du Covid-19.
Lors de la Journée mondiale de l’ivermectine, des médecins et des supporteurs de ce médicament peu coûteux, approuvé par la FDA, ont organisé des événements publics et en ligne gratuits dans plus d’une douzaine de pays.
Deux organisations à but non lucratif – Front Line Covid-19 Critical Care (FLCCC) Alliance et le groupe British Ivermectin Recommendation Development (BIRD) – qui ont fait campagne pour l’utilisation non autorisée de l’ivermectine afin de prévenir et traiter le Covid-19 expliquent que l’objectif de l’événement est de faire savoir à un plus grand nombre de personnes que le médicament antiparasitaire peut traiter le Covid-19, peut-être mettre fin à la pandémie, et aider à éliminer la peur du virus du PCC (virus du Parti communiste chinois).
« Nous avons un message incroyablement positif et édifiant à partager : l’ivermectine traite et prévient le Covid, et c’est la clé pour débloquer le cycle sans fin des pics de pandémie et des restrictions personnelles, et elle aidera à relancer les économies », a dit le Dr Tess Lawrie, cofondatrice du groupe BIRD dans un communiqué de presse.
Le Dr Lawrie est également co-auteur d’une méta-analyse évaluée par des pairs et publiée dans l’American Journal of Therapeutics, qui a montré que l’ivermectine était efficace contre le Covid-19, la maladie causée par le virus du PCC. Mme Lawrie et son équipe ont conclu avec un niveau de confiance modéré que l’ivermectine réduisait le risque de décès de 6 % en moyenne, avec un intervalle de confiance de 95 % de 0,19 à 0,73, surtout lorsqu’elle est prescrite à un stade précoce.
FLCCC Alliance a également réalisé sa propre analyse de 18 essais contrôlés randomisés sur le traitement par l’ivermectine du Covid-19. Ils ont constaté « des réductions importantes et statistiquement significatives de la mortalité, du délai de guérison clinique et du délai de clairance virale ». Les auteurs ont également dit que les études sur la prévention du Covid-19 ont signalé des risques considérablement réduits de la maladie avec une utilisation régulière du médicament
Les membres de l’Alliance FLCCC ont mis au point divers protocoles pour la prévention et le traitement précoce du Covid-19, au lieu de faire attendre les patients jusqu’à ce qu’ils développent une maladie grave pour les traiter à l’hôpital. Ces protocoles de traitement, dont un pour la gestion du Covid long, sont utilisés dans le monde entier.
Le protocole standard actuel pour les patients positifs au Covid-19 consiste à s’isoler à la maison, à éviter la déshydratation, à se reposer et à prendre des médicaments en vente libre contre la fièvre, les maux de tête, la toux et les douleurs corporelles.
Selon les directives actualisées des National Institutes of Health (NIH), il est recommandé aux patients atteints de Covid-19 léger à modéré et présentant un risque élevé de progression de la maladie de prendre un anticorps monoclonal si une hospitalisation ou un apport d’oxygène supplémentaire ne sont pas nécessaires.
Malgré les preuves montrant que l’ivermectine peut traiter tous les stades du Covid-19 et réduire les décès et les hospitalisations grâce à ses propriétés antivirales et anti-inflammatoires, la FDA n’a pas approuvé son utilisation contre le Covid-19, disant que le médicament n’est pas un antiviral. L’organisme fédéral de réglementation a émis un avertissement selon lequel les gens ne devraient pas prendre l’ivermectine destinée aux chevaux, car les doses plus importantes peuvent être nocives pour les humains.
Le NIH n’a pas changé sa position neutre sur l’utilisation de l’ivermectine pour traiter le Covid-19, tandis que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ne recommande pas l’utilisation du médicament sauf dans le cadre d’une étude clinique. Les deux organisations invoquent l’insuffisance des données pour ne pas formuler de recommandation.
Une censure sans précédent
Les discussions en ligne sur l’ivermectine ont fait l’objet d’un niveau de répression sans précédent, des médecins affirmant que leurs vidéos ont été retirées ou que leurs comptes LinkedIn ont été fermés.
Le Dr Lawrie a dit qu’elle a fait l’expérience de la censure avec son travail sur l’ivermectine, affirmant que ses vidéos sur le médicament ont été supprimées et que des messages ont été censurés sur les médias sociaux.
« J’ai subi beaucoup de censure depuis que j’ai commencé à faire des travaux sur l’ivermectine (jamais auparavant) », a déploré Mme Lawrie à Epoch Times par courriel. « On m’a retiré de LinkedIn le post de mon manuscrit scientifique publié et évalué par des pairs. »
Elle a également dit que de nombreuses personnes l’ont informée que leurs comptes seraient restreints ou censurés « s’ils publient le travail que mon entreprise a produit sur l’ivermectine ou des interviews que j’ai réalisées ».
LinkedIn n’a pas répondu à une demande de commentaires.
Le Dr Mobeen Syed, directeur général de Drbeen Corp, une formation médicale en ligne, a dit que YouTube avait retiré trois de ses vidéos sur l’ivermectine en 24 heures.
« [Troisième] livre brûlé en 24 heures. @YouTube @TeamYouTube continue à brûler des livres », a écrit Le Dr Mobeen Syed sur Twitter le 11 juillet. « Cette vidéo était importante pour assurer la sécurité des personnes qui utilisent l’ivermectine, peu importe ce que pense YouTube. »
YouTube n’a pas répondu à l’enquête d’Epoch Times visant à clarifier les termes ou conditions que les vidéos de Syed avaient violés.
L’ivermectine n’est pas le seul sujet à être réprimé ou bloqué par les grandes entreprises technologiques. Les publications sur les médias sociaux concernant la théorie de la fuite de laboratoire selon laquelle le virus du PCC s’est échappé d’un laboratoire à Wuhan, en Chine, et les informations qui vont à l’encontre du récit sur la sécurité et l’efficacité du vaccin Covid-19 ont également été censurées.
Lors d’un briefing de la Maison-Blanche, Jen Psaki, porte-parole de la Maison-Blanche, a suggéré de bannir de toutes les plateformes de médias sociaux les personnes qui publient des informations erronées en ligne sur les vaccins contre le Covid-19, alléguant que ce type d’information « incite les gens à ne pas se faire vacciner ». La suggestion de Mme Psaki a suscité une large condamnation.
Malgré la répression de l’ivermectine dans le monde, les gens ont trouvé des moyens originaux de diffuser l’information. Des affiches sur les médias sociaux sont apparues dans le Manitoba, au Canada, avec un message simple : « L’ivermectine traite le Covid-19 », ainsi que sur le site Web du FLCCC.
Les membres de l’Alliance FLCCC ont annoncé dans une réponse à un courriel qu’ils poursuivraient leur mission pour faire approuver l’ivermectine contre le Covid-19 malgré la censure.
« Nous vous remercions pour votre courriel. Abandonner notre mission n’est pas [une] option. Oui, ça a été l’enfer. Mais comme Winston Churchill l’a dit un jour, ‘Si vous traversez l’enfer, continuez à avancer’. Donc si nous devons vous laisser ici, nous comprenons. Mais nous continuerons à avancer. Voilà à quel point votre vie compte », a dit l’organisation à but non lucratif au début du mois.
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