Une cinquantaine de manifestants ont commémoré samedi, devant l’ambassade chinoise de Washington, le 30ème anniversaire de la répression sanglante des manifestations de la place Tiananmen à Pékin.
Brandissant des banderoles et des bougies à piles, les militants parmi lesquels des dissidents politiques chinois ont exprimé leurs espoirs de démocratie. « J’ai l’impression que le monde entier s’impatiente de plus en plus vis-à-vis du régime communiste. Et je sens que les gens commencent à se rendre compte qu’ils ne peuvent plus tolérer ce régime », a déclaré Wei Jingsheng, président de l’organisation « Oversea Chinese Democracy Coalition ».
Il y a 30 ans, Pékin avait été l’épicentre de protestations dont les étudiants étaient le fer de lance avec des centaines, voire probablement plus de 1.000 manifestants tués lors de la répression menée par l’armée sur la place Tiananmen le 4 juin 1989. Le gouvernement impose le silence sur cet événement en Chine, où il n’est pratiquement jamais évoqué dans la presse, internet, les livres, les manuels scolaires, et les films.
Cette répression était « la politique correcte » à adopter, a déclaré dimanche le ministre chinois de la Défense, le général Wei Fenghe lors d’un discours devant le forum de sécurité Shangri La Dialogue à Singapour.
D.C avec AFP
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