ENVIRONNEMENT

L’oiseau le plus proche parent vivant du dodo offre un spectacle stupéfiant avec ses plumes iridescentes

avril 1, 2019 17:10, Last Updated: avril 5, 2019 9:55
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Le dernier oiseau dodo a été repéré en public il y a des centaines d’années, a disparu il y a des générations, mais depuis il a acquis un statut quasi-mythique dans l’histoire.

Son plus proche parent génétique, le solitaire de Rodrigues, a disparu depuis presque aussi longtemps, mais sur les îles de l’océan Indien, l’oiseau emblématique non volant a un proche parent qui est toujours bien vivant.

Voici le pigeon de Nicobar, aussi appelé nicobar à camail. Bien qu’il soit beaucoup plus petit et d’apparence très différente du célèbre dodo, cette espèce aviaire aux couleurs vives est tout aussi plaisante à observer – et si vous visitez les bons zoos et expositions, vous pouvez en voir un par vous-même en personne.

Jetez juste un coup d’oeil. Une fois que c’est fait, c’est difficile de détourner le regard :

Pigeon Nicobar (©Shutterstock)

Le pigeon de Nicobar, vivant sur les îles Nicobar et dans tout l’archipel malais, ressemble à un cousin des pigeons qu’on pourrait voir dans les rues de Paris, mais en version plus volumineuse et avec beaucoup de plumes.

Alors que la plupart des pigeons sont généralement considérés comme des oiseaux gris et un peu ternes, le pigeon de Nicobar représente bien les îles tropicales d’où il vient : du cou vers le bas, chaque plume est un magnifique mélange chatoyant de rouge, vert, bleu et indigo, créant un bel arc-en-ciel qui s’affiche avec fierté sur tout le dos et le bas-ventre. Ajoutez à cela une queue d’un blanc pur et des pattes rouges. C’est un oiseau qui sait certainement comment se démarquer.

Pigeon Nicobar (©Shutterstock)

La population n’est plus aussi en sécurité qu’avant.

L’introduction de nouveaux prédateurs dans les îles, comme les chats et les rats, a entraîné une diminution de la population d’oiseaux, ce qui a entraîné des menaces étrangères auxquelles les oiseaux ont dû s’adapter.

Les humains se sont également avérés problématiques pour leur survie. Un rapport publié en 2016 suggérait que les gens utilisaient les gésiers de ce magnifique oiseau pour fabriquer des bijoux. La pierre de gésier, une grosse « pierre » dans l’estomac de l’oiseau, qui l’aide à décomposer les graines et l’extérieur des noix, possède une apparence assez unique pour que les fabricants de bijoux le convoitent comme un accessoire à leurs créations. Bien qu’elles soient petites, généralement pas plus grosses que le bout du doigt d’un humain, elles restent une des principales raisons pour lesquelles le pigeon de Nicobar est traqué.

Pigeon Nicobar (©Shutterstock)

Cette combinaison de facteurs a poussé la population de pigeons de Nicobar à un statut presque menacé, suscitant de nouveaux efforts de conservation pour tenter de sauver les dernières espèces vivantes du genre Caloenas.

Pigeon Nicobar (©Shutterstock)

Pour l’instant, l’oiseau demeure relativement en sécurité. C’est d’abord une espèce considérée comme étant généralement rare, ce qui l’a peut-être protégée car les habitants de la région l’ont probablement laissée tranquille par pure ignorance. La découverte de sa beauté dans le monde entier a heureusement coïncidé avec le mouvement actuel de conservation des animaux, ce qui signifie que la plupart se contentent d’admirer son apparence au lieu de le traquer.

Tant que ce magnifique oiseau vivra, l’oiseau dodo amusant et légendaire – avec son plumage et ses esquisses hilarantes dans tout le folklore historique du monde – continuera à vivre en tant que cousin éloigné !

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