Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a récemment rencontré des représentants de groupes victimes du Parti communiste chinois (PCC) qui ont demandé à l’administration de Donald Trump de désigner le PCC comme une « organisation criminelle transnationale ».
Le groupe de défense établi à Washington, à savoir le Comité du Danger Présent (Committee on Present Danger) déclare : Le rassemblement a été organisé par des représentants venus de Chine, sous la bannière la « Coalition des États prisonniers » (Captive Nations Coalition), qui comprenait des délégués des communautés tibétaine, ouïghoure, de Mongolie-intérieure, de Hong Kong et du Falun Gong. Étaient également invitées des victimes de l’initiative « la Ceinture et la route » (Beijing’s Belt and Road initiative) de Pékin, un vaste projet d’investissement étranger destiné à promouvoir les intérêts politiques et économiques du régime dans le monde entier.
Le vice-président du comité, Frank Gaffney, a expliqué que ces groupes de victimes espéraient faire part au département d’État de leurs expériences de répression par le régime, dans l’espoir de faire passer le message que « nous sommes tous menacés par les ambitions mondiales et totalitaires du Parti communiste chinois ».
Selon les participants, pour la première fois, des fonctionnaires du Département d’État ont rencontré tous ces groupes ensemble. Les délégués ont rencontré M. Pompeo, Robert Destro, secrétaire d’État adjoint pour la démocratie, les droits de l’homme et le travail, et Miles Yu, conseiller politique de M. Pompeo, le 3 décembre.
Le département d’État n’a pas répondu immédiatement à une demande de commentaires.
Frank Gaffney a affirmé que les délégués ont exhorté l’administration à désigner le PCC comme une « organisation criminelle transnationale » selon le droit américain. Une telle désignation contribuerait à « délégitimer l’entité la plus odieuse et la plus dangereuse au monde aujourd’hui », a déclaré M. Gaffney à NTD, une filiale du journal Epoch Times.
Selon lui, cette désignation enverrait également un message fort à ceux qui, en Chine, « essaient de donner à cette entité des plus dangereuse le pouvoir, la richesse, les moyens de se développer et de s’enhardir en transférant la richesse des Américains, en particulier de nos marchés financiers », car cette désignation signifierait qu’ils seraient complices des activités criminelles qui s’y déroulent.
Joyce Ho, présidente du Projet Masque noir (Project Black Mask), un groupe de défense des intérêts de Hong Kong basé aux États-Unis, a affirmé à M. Pompeo lors de cette rencontre que les États-Unis devaient continuer à se battre pour le peuple de Hong Kong. Au cours des six derniers mois, le PCC a considérablement intensifié sa politique de répression des libertés dans la ville en imposant une loi radicale sur la sécurité nationale.
Les États-Unis ont réagi en prenant des sanctions contre le dirigeant de la ville et d’autres fonctionnaires, et en adoptant d’autres mesures.
« Si nous n’avons pas le soutien du gouvernement des États-Unis, il semble que Hong Kong va devenir la prochaine population ouïghoure ou le prochain Tibet », a déclaré Mme Ho à NTD, en faisant référence aux populations musulmanes ouïghoures et bouddhistes tibétaines qui sont réprimées dans les régions du Xinjiang et du Tibet.
Sean Lin, un représentant de l’Association de Falun Dafa de Washington, a remercié M. Pompeo pour ses prises de position fermes qui condamnent la persécution des pratiquants de Falun Dafa, une campagne lancée par Pékin en 1999.
Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline spirituelle qui comporte des exercices de méditation et un ensemble d’enseignements moraux reposant sur le principe d’Authenticité, Compassion et Tolérance. Pour contraindre les pratiquants à abandonner leurs croyances, le PCC les harcèle, les emprisonne et les torture.
Des millions de personnes ont été détenues, selon les estimations du centre d’information de Falun Dafa.
Le 20 juillet, 21e anniversaire du début de la campagne de répression menée par le PCC contre le Falun Gong, M. Pompeo a exhorté le régime à mettre fin à cette persécution – c’est la première fois qu’un secrétaire d’État américain fait une telle déclaration.
Lors de cette récente rencontre, M. Lin a également insisté auprès de M. Pompeo sur le crime organisé par le PCC qui consiste à prélever de force des organes sur les pratiquants de Falun Gong emprisonnés. En 2019, un tribunal populaire indépendant a conclu, après une enquête menée pendant une année, que le prélèvement d’organes autorisé par l’État Chinois était pratiqué depuis des années « à une échelle considérable », et continue. Selon le tribunal, les organes proviendraient principalement des pratiquants de Falun Gong.
Mike Pompeo a affirmé qu’il était bien conscient du problème du prélèvement forcé d’organes et que le Ministère était en train d’examiner la question, selon M. Lin.
« Je pense qu’à l’avenir, nous entendrons davantage parler du prélèvement d’organes forcé comme crime organisé », a déclaré M. Lin.
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