Le député Henry Cuellar (Parti démocrate, Texas) a publié plusieurs photos d’une installation de tentes pleines à craquer à Donna, au Texas, montrant des conditions d’extrême surpopulation pour des centaines de migrants illégaux et de mineurs qui traversent la frontière.
Les photos montrent des enfants dormant sur le sol et sur des lits de fortune.
M. Cuellar, dont le bureau a été le premier à partager les photos avec Axios, a déclaré au média qu’un « module » contenait plus de 400 garçons mineurs non accompagnés. Il a ajouté que les modules sont censés contenir un maximum de 260 personnes.
Les modules offrent « des conditions terribles pour les enfants », a ajouté M. Cuellar, qui a déclaré que ces enfants devraient être déplacés pour être hébergés et pris en charge par le ministère de la Santé et des Services sociaux.
Au cours du week-end, le secrétaire d’État à la Sécurité intérieure, Alejandro Mayorkas, a visité des zones le long de la frontière, mais son bureau a restreint l’accès des médias. Un certain nombre de médias ont déclaré que leurs journalistes et photographes s’étaient vu refuser l’accès.
M. Cuellar a déclaré à Axios qu’il n’avait pas visité lui-même les installations de Donna, ajoutant que les photos lui avaient été fournies dans le cadre de ses efforts de sensibilisation à la situation à la frontière.
Les agents des douanes et de la protection des frontières (CPB) font « du mieux qu’ils peuvent dans ces circonstances » mais ne sont « pas équipés pour s’occuper des enfants » et « ont besoin de l’aide de l’administration », a-t-il déclaré. « Nous devons empêcher les enfants et les familles de faire le dangereux voyage à travers le Mexique pour venir aux États-Unis. Nous devons travailler avec le Mexique et les pays d’Amérique centrale pour qu’ils demandent l’asile dans leur pays. »
La porte-parole de la Maison-Blanche, Jen Psaki, a répondu à une question posée par un journaliste au sujet des photos.
« Ces photos montrent ce que nous disons depuis longtemps, à savoir que ces installations de la patrouille frontalière ne sont pas des endroits faits pour les enfants », a déclaré Mme Psaki aux journalistes à la Maison-Blanche lundi. « Ce ne sont pas des endroits où nous voulons que les enfants restent pendant une période prolongée. Notre alternative est de laisser les enfants repartir dans ce voyage périlleux. Ce n’est pas, à notre avis, le bon choix à faire. »
« Les enfants qui se présentent à notre frontière et qui fuient la violence, qui fuient les poursuites, des situations terribles, ce n’est pas une crise », a-t-elle dit en développant. « Nous estimons qu’il est de notre responsabilité d’intervenir humainement dans cette circonstance. »
Mais au cours des dernières semaines, M. Cuellar a émis plusieurs avertissements sur la crise frontalière, disant que l’administration du président Joe Biden doit améliorer son message.
« Vous ne pouvez pas dire ‘Oui, oui, laissez entrer tout le monde’ – parce qu’alors nous sommes affectés là-bas à la frontière », a-t-il fait remarquer, ajoutant : « Les bandits savent comment commercialiser cela. » Le district de M. Cuellar est situé le long de la frontière entre les États-Unis et le Mexique.
Dans une série d’interviews télévisées dimanche, M. Mayorkas a répondu à des questions sur la façon dont la Maison-Blanche fait face à l’afflux de migrants à la frontière.
« Nous expulsons des familles. Nous expulsons des adultes célibataires. Et nous avons pris la décision de ne pas expulser de jeunes enfants vulnérables. Je pense que nous exécutons nos plans », a déclaré M. Mayorkas à l’émission Meet the Press de NBC News le 21 mars.
« Nous avons un plan à court terme, un plan à moyen terme et un plan à long terme, et le président et moi en avons parlé à plusieurs reprises. S’il vous plaît, souvenez-vous d’une chose : le président [Donald] Trump a démantelé le moyen ordonné, humain et efficace de permettre aux enfants de faire valoir leurs droits en vertu de la loi américaine dans leur pays d’origine », a déclaré la secrétaire d’État en réponse à une question visant à savoir si les déclarations de Biden encouragent l’immigration illégale, sans donner plus de détails.
Epoch Times a contacté la Maison-Blanche au sujet de ces photos.
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