Le Centre national d’études spatiales (CNES) en France préfère l’appellation « phénomènes aérospatiaux non identifiés » au terme ovni. Étudions quelques témoignages…
Des « rapports de risques » récemment publiés, détaillant des rencontres entre des avions de la marine américaine et des « phénomènes aériens non identifiés », révèlent des détails sur ces incidents qui ont été propulsés sous les projecteurs lorsque le Pentagone a officiellement déclassifié et publié les vidéos de trois rencontres à la fin du mois dernier.
« L’engin volant inconnu semblait être de petite taille, approximativement de la taille d’une valise, et de couleur argentée », selon un rapport décrivant un incident du 26 mars 2014.
Au cours de cette rencontre, un des jets F/A-18 de la marine « est passé à proximité de l’objet (305 mètres), mais n’a pas pu déterminer avec certitude l’identité de l’aéronef », ajoute le rapport, qui précise que le pilote de la marine américaine « a tenté de reprendre le contact visuel avec l’aéronef, mais n’y est pas parvenu ».
Le 13 mai, CNN a obtenu les documents du Centre de sécurité de la marine, qui étaient auparavant étiquetés « For Official Use Only (réservé à l’usage interne des administrations seulement) ». Ils font suite à la publication officielle par le Pentagone, à la fin du mois dernier, de trois courtes vidéos montrant des « phénomènes aériens non identifiés » qui avaient auparavant été rendues publiques par une société privée.
Les rapports ont d’abord été publiés par The Drive, un site web couvrant l’actualité automobile et les questions militaires, qui a obtenu les documents grâce à une demande faite auprès de la Loi sur l’accès à l’information (Freedom of Information Act).
Les vidéos montrent ce qui semble être des objets volants non identifiés qui se déplacent rapidement alors qu’ils sont enregistrés par des caméras infrarouges. Deux des vidéos montrent des aviateurs de la marine qui réagissent avec stupéfaction en constatant la vitesse à laquelle les objets se déplacent. Une voix spécule qu’il pourrait s’agir d’un drone.
Possiblement des drones
Les rapports récemment publiés semblent partager cette évaluation, décrivant de nombreux véhicules aériens non identifiés comme Unmanned Aircraft System (UAS – système d’aéronef sans humain à bord), le nom officiel du Pentagone pour les avions drones.
Selon un autre rapport d’incident datant de novembre 2013, un pilote de F/A-18 de la marine « a pu repérer visuellement un petit avion. L’avion avait une envergure d’environ 1,5 m et était coloré en blanc sans autres caractéristiques distinctives ».
« En raison de sa petite taille, l’aéronef a été déterminé comme étant un UAS »
Toujours selon le même rapport, un autre incident, survenu le 27 juin 2013, indiquait que l’aéronef rencontré « était de couleur blanche et avait approximativement la taille et la forme d’un drone ou d’un missile ».
Mais les rapports affirment que même lorsqu’on a estimé que les véhicules aériens non identifiés étaient des drones, les militaires n’ont pu identifier qui pilotait le drone, ce qui représente un défi majeur pour la sûreté et la sécurité des jets de la marine de guerre s’entraînant dans la zone qui est un espace aérien d’entraînement militaire restreint au large de la côte est de la Virginie.
« Après le vol, l’agence de contrôle a contacté de nombreux opérateurs UAS locaux, mais aucun n’a prétendu avoir eu connaissance » de l’objet non identifié, selon le rapport de novembre.
« Je pense que ce n’est peut-être qu’une question de temps avant qu’un de nos F/A-18 n’entre en collision en vol avec un UAS non identifié », a prévenu l’un des auteurs du rapport.
« À bien des égards », les drones « présentent un plus grand risque en vol que les avions pilotés. Ils sont souvent moins significatifs visuellement et moins visibles au radar que les avions pilotés. »
Il est également possible que les drones soient exploités par un adversaire comme la Russie ou la Chine, qui pourrait avoir cherché à recueillir des informations sur les opérations de l’armée américaine.
Le département de la Marine dispose désormais de directives officielles sur la manière dont ses pilotes doivent signaler lorsqu’ils estiment avoir vu d’éventuels ovnis.
Les vidéos des rencontres inattendues ont été diffusées pour la première fois entre décembre 2017 et mars 2018 par To The Stars Academy of Arts & Sciences, une société co-fondée par l’ancien musicien de Blink-182 Tom DeLonge, qui dit étudier les informations sur les phénomènes aériens non identifiés.
La vérité est là
Le Pentagone avait déjà étudié des enregistrements de rencontres aériennes avec des véhicules aériens non identifiés dans le cadre d’un programme classifié lancé à la demande de l’ancien sénateur du Nevada Harry Reid. Le programme a été lancé en 2007 et s’est terminé en 2012, avance le Pentagone, qui affirmait avoir des priorités plus importantes qui nécessitaient d’être financées.
Néanmoins, Luis Elizondo, l’ancien responsable du programme classifié, a déclaré à CNN en 2017 qu’il pense personnellement « qu’il y a des preuves très convaincantes que nous ne sommes peut-être pas seuls ».
« Ces aéronefs – nous les appellerons des aéronefs – présentent des caractéristiques qui ne figurent pas actuellement dans l’inventaire américain ni dans aucun inventaire étranger que nous connaissions », a déclaré M. Elizondo à propos des objets sur lesquels ils ont fait des recherches. Il dit avoir démissionné du ministère de la Défense en 2017 pour protester contre le secret qui entoure le programme et l’opposition interne à son financement.
Le président Donald Trump a qualifié les images du Pentagone récemment publiées officiellement de « sacrée vidéo » et a déclaré à Reuters qu’il se demandait « si c’est vrai ».
« Je me demande tout simplement si c’est réel », a déclaré M. Trump à propos des vidéos. « C’est une sacrée vidéo. »
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