La compagnie aérienne Swiss est contrainte de lester certains de ses avions disposant de sièges plus lourds en première classe.
Offrir une meilleure expérience de vol aux clients de première classe, mais à quel prix ?
En installant de nouveaux sièges favorisant l’intimité et le confort de ses voyageurs en cabines de luxe, la compagnie aérienne Swiss ne pensait certainement pas être confrontée à un problème de poids!
Ces nouveaux modèles de sièges sont plus lourds, occasionnant un déséquilibre de l’avion, car ils sont tous situés à l’avant. Inversement, on constate que les sièges des classes économiques sont, eux, de plus en plus légers.
« Cette évolution différente du poids entraîne un déplacement du centre de gravité dans les avions », a indiqué Meike Fuhlrott, porte-parole de Swiss à l’agence de presse Keystone-ATS, relayée par le quotidien suisse Blick.
L’avion aura tendance à « être chargé au niveau du nez », souligne le porte-parole de la compagnie aérienne.
Ce sont surtout les Airbus A333 qui sont concernés par ce déséquilibre. La compagnie a donc opté pour une solution un peu particulière, mais temporaire : installer des plaques de plomb à l’arrière de l’avion afin de rééquilibrer les centres de gravité. Swiss assure s’être attelée à trouver d’autres solutions. En effet, le lestage arrière de l’avion entraine une augmentation de la consommation en carburant, rajoutant encore à la note des émissions de CO2.
Meike Fuhlrott a précisé que l’ensemble des destinations desservies par Swiss seraient maintenues en dépit de la surcharge.
La nouvelle première classe, baptisée « Swiss senses », devrait être fonctionnelle sur la flotte en 2025.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.
