Le poids accumulé des idées anciennes, des pensées toxiques et des émotions incontrôlées peut nous peser…
Vous avez peut-être réussi à désencombrer votre maison des « choses » inutiles. Vous avez appris à conserver ce qui a de la valeur et à évacuer le reste. Si c’est le cas, vous avez probablement constaté la paix qui résulte du fait de posséder moins de choses et d’avoir moins d’objets à gérer.
Mais le désencombrement de votre maison n’est qu’une des multiples façons de changer efficacement sa vie, plus important encore : désencombrer son âme.
« Le désordre ne se limite pas aux objets physiques. Ce sont de vieilles idées, des relations toxiques et de mauvaises habitudes. C’est tout ce qui ne soutient pas votre meilleur vous-même », a écrit l’auteur Eleanor Brown.
Vous êtes–vous déjà arrêté pour réfléchir au type d’encombrement mental qui s’est accumulé en vous ? Cet encombrement qui vous pèse physiquement, émotionnellement et spirituellement et qui vous empêche de faire ce qui compte le plus.
Cet encombrement peut prendre la forme de l’anxiété et du désir de tout contrôler, par exemple. Il peut s’agir d’un sentiment de stress, d’une relation qui constitue un fardeau ou du sentiment global d’être dépassé par la vie.
Nous désirons tous devenir la version la plus saine de nous‑mêmes, mais nous sommes parfois ensevelis sous un encombrement interne qui nous empêche de prendre des habitudes importantes et de changer notre vie.
Le désordre que vous portez en vous
Lorsque nous parlons de « désordre », la plupart d’entre nous reconnaissent que le désordre peut constituer un obstacle, car c’est l’organisation qui s’en trouve affaiblie.
Lorsque des vêtements sont entassés en vrac, on éprouve instinctivement un malaise, ou lorsque les jouets des enfants sont éparpillés dans toutes les pièces de la maison, mais le désordre qui prend le plus de place dans nos vies se trouve dans nos âmes : les regrets du passé, les relations malsaines, la comparaison avec les autres, les histoires que nous nous racontons pour faire face aux difficultés, les jugements avilissants des autres, les émotions non contrôlées qui éclatent à cause du stress de la vie, et le sentiment d’être submergé et angoissé par un trop grand nombre de tâches.
Il existe pourtant des moyens efficaces de combattre ces émotions. Des approches qui permettent de creuser et d’identifier l’encombrement mental, son origine, et les moyens de s’en débarrasser.
Façons de désencombrer votre âme
Prenez le temps de vous reposer
On peut par exemple prendre le temps de se recueillir le matin. L’idée est de trouver un moment dans la journée sans distractions pour méditer, prier, lire un journal, faire une pause et se détendre. C’est un des moyens les plus sains pour désencombrer son esprit. Le calme fait baisser la tension artérielle et le rythme cardiaque, et permet de prendre conscience de ce qui compte le plus.
Limitez les médias sociaux
Une trop grande consommation de médias sociaux peut créer des sentiments de comparaison et de doute de soi, nous laissant mécontents de qui nous sommes ou de ce que nous avons. Faire une pause dans les médias sociaux est un moyen de prendre un recul sain en regardant passivement la vie des autres.
Cela permet d’avoir des attentes plus réalistes en matière d’objectifs, de relations et d’autres domaines importants de la vie.
Si les médias sociaux vous poussent à vous comparer aux autres de manière malsaine ou vous laissent un sentiment de défaite, il faut prendre du recul.
Décidez une fois pour toutes
On estime que l’adulte moyen prend plus de 35 000 décisions par jour. La lassitude à l’égard des décisions peut être source de stress et d’anxiété, car nous n’arrêtons pas d’essayer de faire le choix idéal.
Lorsque vous prenez une décision, tenez‑vous‑en à celle‑ci. Une bonne décision prise avec une ferme résolution est beaucoup plus puissante qu’une grande décision que l’on hésite à prendre. Décidez simplement et ne revenez pas en arrière, à moins que les faits sur le terrain ne changent de manière radicale.
Fixez des limites
Lorsque nous laissons des relations malsaines, des emplois du temps chargés ou des pensées négatives nous accabler, nous sommes épuisés. Apprenez à dire « non », même aux bonnes choses, afin d’être libre de dire « oui » aux choses qui sont vraiment importantes.
Laisser de la marge dans nos semaines a été l’une des habitudes les plus utiles que nous ayons trouvées dans cette vie bien remplie. Nous nous sommes engagés à en faire moins, mais nous avons encore beaucoup d’espace pour servir d’une manière qui compte.
Fixez une limite émotionnelle aux relations qui vous causent du stress ou de l’anxiété. Entourez-vous d’une base d’amis et de membres de la famille qui vous encouragent et vous donnent la force d’être là pour vos amis dans une période plus difficile.
Demandez de l’aide
Nous ne pouvons pas vouloir tout faire en espérant que tout sera bien fait. Chacun d’entre nous a ses limites et sa capacité à assumer certaines choses.
Les êtres humains s’épanouissent lorsqu’ils vivent en communauté les uns avec les autres. Lorsque nous demandons de l’aide à des personnes en qui nous avons confiance (un conjoint, un membre de la famille, un collègue de travail ou un ami), nous permettons non seulement à cette personne de porter une partie de notre fardeau, mais nous nous montrons aussi plus généreux, car nous voyons à quel point l’aide des autres peut être bénéfique.
Commencez petit
Lorsque nous voulons changer notre vie, le mieux est de commencer petit. Commencer petit ne nécessite pas de plan parfait, car cela vous permet d’apprendre au fur et à mesure.
Par exemple, vous voulez commencer à faire régulièrement de l’exercice, mais que vous n’avez jamais suivi un programme pendant plusieurs semaines. Lorsque vous commencez petit, vous rendez l’habitude trop facile à ne pas prendre. Au lieu de vous efforcer de courir huit kilomètres par jour ou de faire une séance d’entraînement si intense qu’elle vous épuise complètement, commencez beaucoup plus modestement. Je parle d’une petite quantité : courez pendant une minute le premier jour, deux minutes le deuxième jour, trois minutes le troisième jour, et ainsi de suite, jusqu’à ce que l’habitude devienne réalisable, réaliste, et même agréable.
Ne vous lancez pas dans de gigantesques changements de mode de vie. Commencez par quelques choix sains et maîtrisez‑les en les rendant si faciles que vous ne pourrez plus vous en passer. Trouvez ce à quoi vous pouvez vous tenir à long terme, et je vous garantis que vous aurez beaucoup plus de succès.
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