« Détruisons le patriarcat, pas le climat »: quand les jeunes Français confondent environnement et idéologie politique

8 mars 2019 15:56 Mis à jour: 9 mars 2019 09:24

« Détruisons le patriarcat, pas le climat »: entre deux et trois cents jeunes ont défilé vendredi à Paris pour la quatrième semaine consécutive pour le climat, dans le sillage du mouvement lancé par l’adolescente suédoise Greta Thunberg, mais aussi pour défendre les droits des femmes.

Partis de la place Stalingrad, des lycéens et étudiants en grande majorité ont rejoint la place de la République. Femmes et hommes étaient appelés à se rassembler sur la place et à débrayer à partir de 15h40, heure théorique à partir de laquelle les femmes travaillent « gratuitement », si l’on considère qu’elles sont payées en moyenne 26% de moins que les hommes.

« Les petits pas, les petits pas, ça ne suffit pas », « on est plus chaud que le climat » ou encore « anti-capitalistes », ont scandé les élèves et étudiants pendant plus d’une heure, derrière la banderole « tout brûle déjà ».

« On est là pour une double cause, le climat et la journée de la femme », explique Nicolas, un lycéen de 17 ans, sous sa pancarte « l’homme détruit, la planète Rugy », clin d’oeil au nom du ministre de la Transition écologique. (ndlr. La première journée nationale des femmes a été célébrée aux États-Unis en 1909 à l’initiative du Parti socialiste américain, rapporte le site officiel de l’ONU).

Une femme brandissant le drapeau LGBT lors de la journée du droit des femmes et la manifestation pour le climat, le 8 mars 2019 (STRINGER/AFP/Getty Images)

Cette marche se fait « dans la continuité des grèves pour le climat et en vue de la prochaine du 15 mars », poursuit-il. La suédoise de 16 ans Greta Thunberg a appelé à une « grève mondiale » des élèves à cette date pour réclamer un renforcement des actions pour lutter contre le changement climatique.

Il est important de « montrer qu’on peut se mobiliser sur la durée », renchérit Camille, étudiante en biologie, porteuse du slogan « ni les femmes, ni la Terre ne sont des espaces de conquête ». Elle demande d’« inscrire de manière efficace dans les programmes scolaires, comme l’environnement » et surtout de défendre le concept de décroissance.

La théorie controversée du réchauffement climatique causé par l’homme

Une étude mondiale menée par une équipe internationale de scientifiques et publiée il y a deux ans dans la revue Nature Climate Change montre que le « verdissement de la Terre au cours des 33 dernières années… équivaut à ajouter un continent vert environ deux fois plus grand que le continent américain ». La cause première de ce verdissement mondial est la concentration accrue de CO2 – l’élixir de la vie végétale – dans l’atmosphère terrestre.

Selon le Nir Shaviv, professeur à l’Institut de physique Racah de l’Université hébraïque de Jérusalem, « il n’existe aucune preuve montrant qu’une augmentation de CO2 entraîne une augmentation de la température ». Cette idée contredit directement l’idée selon laquelle existe un « consensus scientifique » pour affirmer que l’activité humaine est le principal moteur du changement climatique planétaire.

Mais cette idée est pourtant à la base du mouvement politique de la transition écologique pour lutter contre le réchauffement climatique.

L’enjeu final de la théorie du changement climatique : le socialisme

Le mouvement écologiste est actuellement dominé par une idéologie qui cherche à obtenir un pouvoir gouvernemental plus important sur toutes les sphères importantes de l’activité humaine sous forme d’une législation encore plus restrictive et d’une augmentation des taxes. La liberté individuelle doit ainsi être restreinte.

L’écologisme dans sa version actuelle largement promulguée par les grands médias, n’est que la dernière version des idéologies intolérantes – fascisme, socialisme et communisme – qui partagent la vision d’un monde gravement perturbé et qui ne peut être sauvé que si les gouvernements suppriment les droits individuels et obligent le peuple à respecter sur tous les points les plans d’un gouvernement central.

Aujourd’hui, il ne fait aucun doute que les nations défendant la « transition écologique » au sein de leur gouvernement – en s’appuyant sur les médias et les jeunes générations, s’orientent fortement vers cette idéologie socialiste donnant moins de liberté et plus de contrôle des consciences.

Il n’est ainsi pas étonnant dans ses manifestations de jeunes pour le climat, de retrouver en tête de cortège le syndicat de gauche étudiant l’UNEF, infiltré par la politique. Pas étonnant de voir non plus des banderoles « contre le patriarcat », le socialisme s’opposant dans son agenda au patriarcat – ainsi qu’à la religion et à la famille.

Se libérer de l’idéologie qui veut prendre en otage la protection de la nature

Ottmar Edenhofer, haut responsable du GIEC, a déclaré ouvertement : « Il faut se libérer de l’illusion que la politique climatique internationale est une politique environnementale. Au lieu de cela, la politique en matière de changement climatique concerne la façon dont nous redistribuons… la richesse du monde. » Voilà ce qu’en dit un initié du changement climatique : le véritable programme, c’est la redistribution des richesses, le changement climatique n’est qu’un prétexte pratique.

Selon Mark Hendrickson, professeur auxiliaire d’économie au Grove City College  » il n’est pas dans les capacités humaines de décider quelle sera la température de la Terre dans les années à venir. Cependant, il est tout à fait en notre pouvoir de décider si nous voulons vivre dans une société libre et prospère ou dans une société pauvre et fortement régimentée. Les verts anti-vert favorisent cette dernière situation. Je ne suis pas en faveur. Quelle est votre position ? »

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