Dans les eaux du Doubs, deux cadavres de boas constrictors ont été repêchés coup sur coup par les gardes natures de l’agglomération à Voujeaucourt puis à Mathay ce mercredi, deux communes situées au sud de Montbéliard. Les autorités ignorent qui est à l’origine de ces actes.
Mercredi après-midi, deux boas constrictors de plus de 2 mètres de long dérivaient à la surface des eaux du Doubs à Voujeaucourt et à Mathay. À chaque fois, les gardes natures de l’agglomération ont été requis pour récupérer les dépouilles et prévenir l’Office français de la biodiversité. De leur côté, les deux maires se disent inquiets. « À quand la prochaine découverte ? » se sont-ils interrogés.
Au départ, à Voujeaucourt, les gardes nature sont intervenus en constatant un attroupement de collégiens sur les berges du Doubs. Alors qu’ils se baignaient dans la rivière, les adolescents ont découvert un des boas, de 2,40 mètres, qu’ils ont sorti de l’eau. Sur place, les gardes nature leur ont rappelé les risques de manipuler un animal mort, a rapporté France Bleu.
Du côté de Mathay, les gardes nature ont été prévenus en fin de journée par des témoins. Ils sont venus récupérer la dépouille du deuxième boa, tout aussi grand, qui dérivait juste après le captage des eaux potables dans le Doubs.
Pour Daniel Granjon, le maire de Mathay : « On ne sait pas si ça vient d’un cirque ou de la part d’éleveurs ou de collectionneurs, mais ce qui n’est pas normal, c’est que des gens se débarrassent de ce genre de bête comme on jette un déchet. C’est lamentable ! » a-t-il déclaré.
« C’est très inquiétant quand ce sont des adolescents qui font cette découverte », a renchéri Martine Voidey, la maire de Voujeaucourt.
À noter que les cadavres sont dans un état de décomposition plutôt avancé. Ce qui laisse supposer que les deux serpents gisaient dans la rivière depuis un certain temps. Une situation qui, selon les autorités, va compliquer l’identification des auteurs.
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