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Deux ours qui ont été sauvés de conditions de vie atroces s’épanouissent désormais côte à côte, dans un refuge pour animaux.
Four Paws, une organisation mondiale de protection des animaux, a été informée qu’un ours était maintenu dans une cage, à côté d’un restaurant, dans le sud de l’Albanie.
Lorsque le personnel est arrivé sur les lieux, il a découvert Pashuk, un ours qui était enchaîné depuis qu’il était un jeune ourson. Au fil des ans, alors que l’ours avait vieilli, sa peau et sa fourrure avaient poussé autour de la chaîne.
« Ils ont mis cette chaîne serrée autour du cou de Pashuk quand il était encore jeune et l’ont enfermé dans une petite cellule exiguë », a déclaré Carsten Hertwig, responsable des refuges durables à Four Paws. « Même quand il a grandi, personne ne lui a jamais enlevé la chaîne. J’ai vu beaucoup d’ours souffrir, mais je n’ai jamais rien vu de tel dans ma vie. Pashuk devait souffrir de manière incroyable. »
Témoin de l’état désespéré de l’ours, Four Paws n’a eu d’autre choix que de retirer la chaîne qui était enfoncée dans la peau de l’ours, sur place.
Cependant, Pashuk était trop faible pour être immédiatement transporté au refuge de Pristina, la capitale du Kosovo. Il a donc d’abord été envoyé au zoo de Tirana pour quelques semaines, afin qu’il puisse reprendre des forces.
Le sauvetage de Pashuk a eu lieu en même temps que celui d’un autre ours, Gjina, originaire de Zërqan, en Albanie.
Comme Pashuk, Gjina était confinée dans une cage de 4 mètres carrés à côté d’un autre restaurant en Albanie, les clients des restaurants lui donnant jusqu’à 20 bouteilles de bière par jour.
Après leur sauvetage, les deux ours, qui n’avaient auparavant jamais interagi avec d’autres animaux de leur espèce, ont été réunis pour socialiser ensemble, au bout de 10 mois.
Après un début de vie aussi difficile, où les deux ours n’ont pas eu la chance d’être de vrais ours, ils créent maintenant des liens, et se préparent à hiberner pour l’hiver.
Afrim Mahmuti, responsable du site du sanctuaire de l’ours de Pristina, espère qu’à travers l’histoire de Pashuk, on rappellera aux gens l’importance de ne pas « maltraiter les animaux ».
« C’était une histoire bien douloureuse, mais avec une fin heureuse », a-t-il déclaré.
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