Il y a quelques jours, une Franco-Turc et un Franco-Marocain ont été déchus de leur nationalité française après leurs condamnations pour avoir projeté des attentats en France.
Selon deux décrets parus le 17 février au Journal officiel (texte 81 et texte 82), le gouvernement a retiré la nationalité française à deux nouvelles personnes.
Il s’agit de Unzîle Nûr Sert, une jeune femme de 25 ans Franco-Turc habitant à Lyon. Elle avait été condamnée en 2017 à « cinq ans de prison, dont six mois avec sursis, pour sa participation à un projet d’attentat déjoué à Paris en 2016 », a rapporté Actu17.
Ainsi que Karim Kinali, un jeune homme de 32 ans Franco-Marocain né à El Jadida au Maroc. Ce dernier avait été condamné en 2019 à « sept ans de prison pour un projet d’attentat déjoué à Orléans en 2015 ». Cette attaque terroriste visait potentiellement des policiers, des gendarmes, le préfet de région mais également une centrale nucléaire, a rapporté La Dépêche.
Concernant Unzîle Nûr Sert, ses avocats ont déclaré qu’elle avait payé sa dette à la société française en exécutant sa peine. La jeune femme s’est également réinsérée depuis. En retour de ce décret, ils ont annoncé déposer un recours devant le Conseil d’État.
D’après les chiffres du ministère de l’Intérieur, depuis l’année 2019, il y a eu au total 19 déchéances de nationalité prononcées pour terrorisme en France. À noter que cette déchéance ne peut être appliquée qu’aux personnes possédant une double nationalité, afin d’éviter de rendre une personne apatride. Une personne née française se rendant coupable d’acte terroriste n’est donc pas concernée par cette déchéance.
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