Le Parti communiste chinois (PCC) s’attaque aux racines de la démocratie dans le monde entier. Récemment, ses opérations d’influence ont visé les élections américaines de mi-mandat. Maintenant, il semble que le PCC ait les yeux rivés sur leur voisin du Nord, le Canada.
Début novembre, le premier ministre canadien Justin Trudeau a affirmé que la Chine avait tenté de saper les institutions démocratiques du Canada.
« Malheureusement, nous constatons que des pays, des acteurs étatiques du monde entier, qu’il s’agisse de la Chine ou d’autres, continuent de jouer des jeux agressifs avec nos institutions, avec nos démocraties », a déclaré Justin Trudeau.
Avant d’aller plus loin, il est important d’affirmer que : le PCC représente une dangereuse menace pour la démocratie. Bien que d’autres menaces, plus « bénignes », existent également. Cette sérieuse menace surgit maintenant dans des pays traditionnellement associés à la liberté et au respect de l’autonomie des personnes, telle la Nouvelle-Zélande, l’Australie et, bien sûr, le Canada.
Pour comprendre la situation actuelle du Canada, commençons par parler des manifestations de camionneurs survenues plus tôt cette année. Pour les non-initiés, les manifestations du Convoi de la liberté, ont débuté à Ottawa en janvier et consistaient en une réponse directe à l’obligation vaccinale complète, pour tous les camionneurs traversant la frontière canadienne.
Cependant, comme noté par le Council of Foreign Relations (CFR), de manière assez claire, les protestations étaient aussi « un reflet de la frustration générale avec les restrictions liées à la pandémie des deux dernières années » qu’une réaction à un seul mandat, en fait, les restrictions imposées par le Canada étaient parmi les plus sévères du monde occidental.
Pendant cette période, de nombreux Canadiens ont progressivement perdu patience. Certains, semble-t-il, ne l’ont toujours pas retrouvé. Au début de l’année, à peu près lorsque les manifestations du Convoi s’intensifiaient, un sondage nous fait réfléchir en montrant que plus de 25% des Canadiens étaient favorables à l’incarcération des non-vaccinées. Des opinions aussi radicales sont le produit de l’environnement créé par Trudeau et ses collègues, un environnement de panique et de suspicion. Les autorités ont réussi à transformer efficacement un pays autrefois respecté en un État de surveillance gouverné par des personnes qui ne demandent qu’à punir la population.
Il est apparu récemment que la Gendarmerie royale du Canada (GRC) a utilisé toute une série d’outils de reconnaissance faciale pour surveiller les citoyens. Selon le commissaire à la protection de la vie privée du Canada, il s’agit d’une violation grave des lois sur la protection de la vie privée du pays.
Ce n’est pas la première fois que les forces de l’ordre utilisent de la reconnaissance faciale. En 2020, le New York Times a publié un article choc sur Clearview AI, une plateforme de reconnaissance faciale conçue pour aider les forces de l’ordre. Selon l’article, Clearview a pris 3 milliards d’images de personnes sur Internet (sans demander la permission) et a vendu l’accès à ces images aux organismes d’application de la loi. La GRC a utilisé la technologie de reconnaissance faciale Clearview AI, ce qui constitue une violation directe de la loi canadienne sur la protection de la vie privée. Bien que la GRC ait initialement nié avoir utilisé cette technologie invasive, la vérité remonte ironiquement à la surface. Bien que la GRC ait mis fin à son partenariat avec Clearview, elle a signé des contrats avec d’autres entreprises pour utiliser des outils de reconnaissance faciale invasifs.
Le comportement de la GRC reflète la duplicité du gouvernement canadien. La liberté d’expression est une des pierres angulaires d’une société démocratique. Cependant, au Canada, la liberté d’expression est attaquée. Selon Trudeau, la liberté d’expression a des limites. Il n’y a pas de mal à dire ce que l’on pense, tant que ce que l’on dit rejoint ce que prêche le gouvernement canadien.
En ce moment, le premier ministre et ses collègues travaillent sur le projet de loi C-11, un projet de loi sur la censure Internet visant à donner au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) le pouvoir de modérer et de modifier le contenu généré par les utilisateurs sur les plateformes de médias sociaux.
Le gouvernement canadien espère également faire adopter un autre projet de loi controversé, le projet de loi C-18, qui prévoit que les plateformes en ligne promeuvent les médias ayant reçu une désignation spéciale du gouvernement fédéral. En d’autres termes, si le projet de loi est adopté, les médias qui diffusent des narratifs approuvés par avance bénéficieront d’un traitement préférentiel. Les penseurs hétérodoxes, en revanche, seront laissés pour compte.
Certains auteurs craignent maintenant que Trudeau et ses collègues n’inaugurent un état de censure. Bien sûr, certains pourraient affirmer, à juste titre, qu’ils ont déjà réussi à instaurer cet état de type dystopique. Le peuple canadien, connu dans le monde entier pour être un peuple poli, patient et généralement décent, mérite beaucoup mieux que le traitement actuel.
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