Deux pratiquants de Falun Gong meurent des suites de la persécution pendant le Nouvel An lunaire

4 février 2023 13:57 Mis à jour: 4 février 2023 13:57

Le régime communiste chinois n’a jamais cessé de persécuter les pratiquants de Falun Gong pendant ses trois années de confinement Covid‑19.

Au début de l’année 2023, deux pratiquants âgés de Falun Gong ont perdu la vie après avoir souffert pendant des années de la campagne de persécution brutale du Parti communiste chinois (PCC).

Les personnes décédées sont Cui Xiuzhen, de la province du Hebei (nord de la Chine), et Liu Erli, du Hunan (centre‑sud de la Chine).

Ils ont été enlevés, condamnés illégalement et emprisonnés dans des camps de travaux forcés, et torturés à de nombreuses reprises parce qu’ils étaient pratiquants de Falun Gong.

Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une pratique ancienne fondée sur les principes universels de vérité, de compassion et de tolérance. En 1999, l’ancien dirigeant du PCC, Jiang Zemin, a lancé la persécution du Falun Gong, s’inscrivant ainsi dans une longue tradition de persécution des religions et croyances orthodoxes en Chine par le régime.

Chunying Wang, pratiquante du Falun Gong, qui a été détenue au camp de travail de Masanjia, dans le nord-est de la Chine, pendant une durée totale de cinq ans et sept mois, a utilisé cette photo pour démontrer les tortures qu’elle a endurées. Elle s’est exprimée au Washington Press Club le 24 avril 2013. (Gary Feuerberg/ Epoch Times)

Camp de travail forcé de Gaoyang

Cui Xiuzhen est décédée le 10 janvier. Elle était en bonne santé jusqu’à ce qu’elle soit détenue et persécutée le 20 juillet 1999.

Elle a de nouveau été enlevée en décembre 2000 alors qu’elle se rendait à Pékin pour demander l’arrêt de la persécution du Falun Gong.

Elle a d’abord été emprisonnée dans la cinquième brigade du camp de travail forcé de Shijiazhuang, puis transférée dans la cinquième brigade du camp de travail forcé de Gaoyang le 8 avril 2001.

De nombreux pratiquants de Falun Gong ont été envoyés au camp de Gaoyang lorsque le régime ne réussissait pas à les forcer à renoncer à leur foi.

Le camp de Gaoyang est réputé pour sa « grande efficacité » lorsqu’il s’agit de forcer les pratiquants à renoncer au Falun Gong. Selon un rapport d’enquête de l’Organisation mondiale d’enquête sur la persécution du Falun Gong (WOIPFG), le camp possédait plus de 100 matraques électriques et utilisait plus de 50 méthodes cruelles et inhumaines pour briser la croyance d’un pratiquant.

Dans le camp de Gaoyang, la « position accroupie » est une méthode de torture couramment utilisée sur les pratiquants de Falun Gong.

Selon les descriptions des survivants, les chaussures et les chaussettes de la victime sont enlevées et elle est forcée de s’accroupir pendant que les gardes tirent avec force les deux bras sur les côtés et les attachent fermement au sol. Au fil du temps, la taille et les jambes de la victime deviennent douloureuses, engourdies, meurtries et enflées.

Les matraques à chocs électriques sont un autre outil courant de l’arsenal de torture du PCC. Plusieurs policiers attaquent la victime avec des matraques électriques, la choquant à plusieurs reprises de la tête aux pieds jusqu’à ce qu’elle soit gravement brûlée.

Le 22 mars 2003, lorsque Cui Xiuzhen a été libérée du camp de Gaoyang, elle était émaciée et trop faible pour marcher. Elle avait du mal à parler, ses membres n’étaient pas coordonnés et sa mémoire était défaillante. En 2014, elle est devenue paralysée et a souffert d’aphasie. Après huit ans de tourments, elle est décédée le 10 janvier.

Enlèvement à 18 reprises

Liu Erli, un pratiquant de Falun Gong âgé de 81 ans, a vécu plus de 22 ans d’emprisonnement, de torture et de harcèlement par le régime.

À la fin de l’année 2022, la police a de nouveau tenté de l’enlever à son domicile, mais a renoncé parce qu’il était trop malade pour se déplacer.

Depuis le début des persécutions en 1999, la police communiste l’a arrêté illégalement 18 fois. Il a été détenu illégalement dans des camps de travaux forcés à quatre reprises, pour un total de 5 ans. Il a également été condamné à 3 ans et 6 mois de prison à l’âge de 75 ans.

Pendant sa détention et son emprisonnement, il a été soumis à des coups et à des chocs électriques.

Le 21 juillet 2018, lorsqu’il a été libéré de prison, sa santé se détériorait déjà. Le régime a suspendu sa pension. Cependant, la surveillance et le harcèlement n’ont jamais cessé. Liu Erli est décédé le 2 janvier.

Persécution des personnes âgées

En 2022, le PCC a enlevé et harcelé au moins 7331 pratiquants du Falun Gong, selon un article de Minghui.org, une plateforme en ligne basée aux États‑Unis qui recense et signale les persécutions du PCC contre le Falun Gong en Chine.

Parmi les 7331 victimes confirmées, 971, soit environ 13%, étaient âgées de 60 ans ou plus au moment de l’arrestation ou du harcèlement, dont 327 sexagénaires, 438 septuagénaires, 197 octogénaires et 9 nonagénaires.

Cui Jinshi, 88 ans, de la ville de Harbin, dans le nord de la Chine, a été enlevée le 13 avril 2022 et torturée à mort le même jour. Lorsque son fils a vu son corps à l’hôpital, sa gorge était ouverte.

Zhang Siqin, une pratiquante de Falun Gong de 69 ans de la ville de Dalian, dans le nord‑est de la Chine, a été enlevée à son domicile le 19 janvier 2022. Sa famille a appris qu’elle était morte au centre de détention de Dalian le 27 janvier, huit jours seulement après avoir été incarcérée.

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